Dans les rues, les hommes de bureaux marchent
Laissant derrière eux le bruit de leurs talons
De leurs belles chaussures, pour que les affaires marchent
Par superstition ou convention, en cuir, elles sont
A Lyon, les attachés-cases sifflent dans la nuit
Quand ceux-ci rentrent chez eux, dans l'hiver arrivant
Ils sillonnent entre les lampadaires, le cirage luit
Quand ils mirent leurs pieds, leurs impers fermés au vent
Puis ils s'enfoncent dans les chiffres, productif
Comptabilise ses revenus, les gagnés et perdus
Et pensent à optimiser, améliorer dans le privatif
Qu'il s'est acheté pour lui et sa femme entretenue
La soirée papillonne, entretient la routine
Qu'il s'est construit comme si de si, met son réveil
Et se réveille, enfile de nouveau ses bottines
Pour travailler dans un monde sans merveilles
Fabulle 08/11/2014
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