mardi 2 août 2011

Quitte-moi, Verlaine!

De nuits en nuits, je me réveille d'un rêve
Que je fais souvent, sans jamais vraiment
Le finir, il rompt ma vie d'une douce trêve
Une image idéale, un ralenti du temps

Où je n'étais pas poète, où cette vaine question
De vie et mort, je ne comprenais pas, où chercher
C'est trouver, et partir, c'est l'essentielle ambition
Pour mieux revenir au réel, à suer, à s’émécher

Pour ne plus voir que la réalité, l'illusion
Je veux l'oublier, je ne suis ce que je suis
Tu sais, le poète est rempli de vaines visions
Que j'ai oublié, plus j'écris, plus je me fuis

La poésie me dévore, et ça vaudrait de l'or?
La poésie me détourne, et de quoi il en retourne?
La poésie m'essore, et on te crie dessus "Sors"!
Ma poésie s'ajourne, une page, je tourne...

Fabulle 31/07/2011

Aucun commentaire: