De barman à boulanger, à saucier, à poète
Ou plus exactement, de saucier à de nouveau
Barman, c'est de cette soirée que je jette
Les bases de mon nouvel empire de ris de veau
Car j'ai vu que j'étais polyvalent, capable
D'un tour de main de couper une baguette
Avec style, avec un vulgaire couteau de table
Et puis de devenir expert saucier, véritable
Prestidigitateur de sandwichs déjà assaisonnés
Avec les doux noms de ketchup, au bouchon jetable
Ou avec de la moutarde, je me suis fait porteur
De pain, ai servi quelques boissons dans la pure tradition
De ces samedis soirs de poésie où l'acteur
C'est moi et vous, de vous servir est mon ambition
Fabulle 23/08/2011
mardi 23 août 2011
samedi 20 août 2011
De barman à poète
J'hydrate! T’alcoolises! Façon de parler!
La vérité! Je rafraîchis l'ardeur des gens!
Tu devrais réchauffer leurs cœurs, l'argent
Que tu gagnes, tu devrais l'avoir en pourparlers!
Et mes pourboires? Arrête, tu n'en as jamais!
Pourtant, je suis barman! Tu es un poète!
C'est toi qui le dit! Ou toi! Peut-être!
Tu vois que tu le confirmes, tu t'en remets
Enfin, ou en soif, tu sais ce que tu dois faire!
Certes, je sers à cela, j'ai compris la solitude
Du barman, qui de vitamines, tire l'attitude
Fausse de ne pas penser à son affaire!
Tu es sur la bonne route, tu la reprends ce soir
Alors fais ce que tu as appris, conseils d'amis
De toi à toi, ne pense qu'à servir des demis
Et parle-leur, ils auront de nouveau l'espoir
Fabulle 20/08/2011
La vérité! Je rafraîchis l'ardeur des gens!
Tu devrais réchauffer leurs cœurs, l'argent
Que tu gagnes, tu devrais l'avoir en pourparlers!
Et mes pourboires? Arrête, tu n'en as jamais!
Pourtant, je suis barman! Tu es un poète!
C'est toi qui le dit! Ou toi! Peut-être!
Tu vois que tu le confirmes, tu t'en remets
Enfin, ou en soif, tu sais ce que tu dois faire!
Certes, je sers à cela, j'ai compris la solitude
Du barman, qui de vitamines, tire l'attitude
Fausse de ne pas penser à son affaire!
Tu es sur la bonne route, tu la reprends ce soir
Alors fais ce que tu as appris, conseils d'amis
De toi à toi, ne pense qu'à servir des demis
Et parle-leur, ils auront de nouveau l'espoir
Fabulle 20/08/2011
vendredi 19 août 2011
Poésie d'apothicaire
J'ai mis un chiasme de trop, une allitération
En rab, et une pincée de litote en plus
Aurait donné de l'effet à cette production
Dont je signe le cachet même si je dusse
Rajouter une métonymie par ici, le soir
M'emporte, sans faute, sera fait pour demain
Il faut bien que je soigne ce déboire
Vos maux, et les miens se serrent la main
Et avec un chouïa d'allégorie, vous serez
Guéri, tel la Justice aux yeux bandés
Je vous amenderai pour ce que vous verrez
Dans ma boutique, c'est le commerce, je vendais
Pourtant chaque jour ces remèdes miracles
Où la perfection tenait à une seule anaphore
Mais à force, ces potions, je les bâcle
Et l'inspiration, je leur prescrivait l'amphore
Fabulle 19/08/2011
En rab, et une pincée de litote en plus
Aurait donné de l'effet à cette production
Dont je signe le cachet même si je dusse
Rajouter une métonymie par ici, le soir
M'emporte, sans faute, sera fait pour demain
Il faut bien que je soigne ce déboire
Vos maux, et les miens se serrent la main
Et avec un chouïa d'allégorie, vous serez
Guéri, tel la Justice aux yeux bandés
Je vous amenderai pour ce que vous verrez
Dans ma boutique, c'est le commerce, je vendais
Pourtant chaque jour ces remèdes miracles
Où la perfection tenait à une seule anaphore
Mais à force, ces potions, je les bâcle
Et l'inspiration, je leur prescrivait l'amphore
Fabulle 19/08/2011
Le pigeon de l'histoire
Il y a depuis longtemps, un pigeon
Qui loge sur mon toit, il regarde
Notre vie, nous nargue quand nous songeons
Nous surveille, c'est notre nouveau garde
Mais l'histoire est bien plus forte, car
Une autre espèce de pigeon, accroché au mur
Trône dans le salon, où toutes bagarres
Sont désormais proscrites, car le plus dur
Est d'affronter son regard! Car je sais
Qui est ce pigeon, qui n'en n'est pas un
Je sais de qui il est l'envoyé, Derbré
Et ses amis, ils me regardent, coquins
Mais bon suivre un poète ne se condamne
Alors je les laisse m'observer, mais sachez
Que j'ai compris votre manège, de Paname
A Istanbul, ils seront où me retrouver
Fabulle 18/08/2011
Qui loge sur mon toit, il regarde
Notre vie, nous nargue quand nous songeons
Nous surveille, c'est notre nouveau garde
Mais l'histoire est bien plus forte, car
Une autre espèce de pigeon, accroché au mur
Trône dans le salon, où toutes bagarres
Sont désormais proscrites, car le plus dur
Est d'affronter son regard! Car je sais
Qui est ce pigeon, qui n'en n'est pas un
Je sais de qui il est l'envoyé, Derbré
Et ses amis, ils me regardent, coquins
Mais bon suivre un poète ne se condamne
Alors je les laisse m'observer, mais sachez
Que j'ai compris votre manège, de Paname
A Istanbul, ils seront où me retrouver
Fabulle 18/08/2011
lundi 15 août 2011
Laissez-moi un peu d'espace!
Semble-t-il, vous alliez trop vite!
Les soucoupes volantes ont des limitations
Et en plus, vous transportez de la kryptonite
C'est illégal, je vous met en détention!
Voilà comment on accueille les étrangers
Spatiaux, aujourd'hui, garde-atmosphère
Qui par zèle, nous font passer pour danger
On craint encore plus les habitants de la Terre
Les centaures de Proxima nous détestent
Le Comité de Saturne nous a mis en niveau 4!
Alors il faut changer, lâcher un peu de lest
Pour que l'espace nous aime, mais le désastre
Continue, il faudra bientôt quitter la Terre
Être étranger de l'espace, s'intégrer
Être terrien aujourd'hui, ça a pas l'air
Pour chaque planète, on me refoule à l'entrée
Fabulle 14/08/2011
Les soucoupes volantes ont des limitations
Et en plus, vous transportez de la kryptonite
C'est illégal, je vous met en détention!
Voilà comment on accueille les étrangers
Spatiaux, aujourd'hui, garde-atmosphère
Qui par zèle, nous font passer pour danger
On craint encore plus les habitants de la Terre
Les centaures de Proxima nous détestent
Le Comité de Saturne nous a mis en niveau 4!
Alors il faut changer, lâcher un peu de lest
Pour que l'espace nous aime, mais le désastre
Continue, il faudra bientôt quitter la Terre
Être étranger de l'espace, s'intégrer
Être terrien aujourd'hui, ça a pas l'air
Pour chaque planète, on me refoule à l'entrée
Fabulle 14/08/2011
Relent d'amour
Je croyais pouvoir l'oublier
Laisser mon cœur se reposer
Comprendre comment il fonctionnait
Si je pouvais de nouveau aimer
Mais l'amour en a voulu autrement
Et mon cœur s'emballe anormalement
La vie ne pouvait continuer ainsi
Sans que deviennent miens ses soucis
Je dois donc fuir le temps, l'amant
S'enfuit vers la vie, le poète
Remplace cet homme d'égarement
Que j'étais, aimer, c'est renaître
Et phénix que je devenais, s'enflamme
Mon corps, petit cœur d'homme honnête
Devant celle pour qui brûle ma flamme
Pour qui s'illumine ma pauvre tête
Fabulle 14/08/2011
Laisser mon cœur se reposer
Comprendre comment il fonctionnait
Si je pouvais de nouveau aimer
Mais l'amour en a voulu autrement
Et mon cœur s'emballe anormalement
La vie ne pouvait continuer ainsi
Sans que deviennent miens ses soucis
Je dois donc fuir le temps, l'amant
S'enfuit vers la vie, le poète
Remplace cet homme d'égarement
Que j'étais, aimer, c'est renaître
Et phénix que je devenais, s'enflamme
Mon corps, petit cœur d'homme honnête
Devant celle pour qui brûle ma flamme
Pour qui s'illumine ma pauvre tête
Fabulle 14/08/2011
samedi 13 août 2011
Éminemment poétique
Être assis au beau cœur des marais
Et chanter sur Manhattan, sa solitude
C'est éminemment poétique, et amarrer
Un groupe électrogène aux canaux, inquiétude
Mais éminemment poétique, partir au Cap
N'importe lequel, entrevoir ce que sera la vie
Respirer comme vous ne l'avais jamais fait, tape
Toi pour dire que tu existes, je suis ravi
De votre poésie, de vos situations bizarres
Mais je l'aime pas, c'est éminemment poétique
De critiquer, de ne pas aimer, c'est rare
Votre honnêteté, en poète, je me critique
Mais ce qui est éminemment poétique, l'amour
Et celui que je vous donne en écrivant
A personne, je le donne à la terre, au tour
De vous maintenant, je vous le lance au vent
Fabulle 12/08/2011
Et chanter sur Manhattan, sa solitude
C'est éminemment poétique, et amarrer
Un groupe électrogène aux canaux, inquiétude
Mais éminemment poétique, partir au Cap
N'importe lequel, entrevoir ce que sera la vie
Respirer comme vous ne l'avais jamais fait, tape
Toi pour dire que tu existes, je suis ravi
De votre poésie, de vos situations bizarres
Mais je l'aime pas, c'est éminemment poétique
De critiquer, de ne pas aimer, c'est rare
Votre honnêteté, en poète, je me critique
Mais ce qui est éminemment poétique, l'amour
Et celui que je vous donne en écrivant
A personne, je le donne à la terre, au tour
De vous maintenant, je vous le lance au vent
Fabulle 12/08/2011
vendredi 12 août 2011
Des connexions...
La plage et l'oisiveté associée, le vent
Qui caresse la... Ah, attends, j'ai un appel
Oui, allô, que je regarde mes mails? Pour dans
Combien de temps? Maintenant, j'allume mon Dell
Et sitôt regarde ces messages électroniques
Les grains sableux sur mon clavier, une commande
Importante, en plus avec cette grande panique
Boursière, mon patron allait me coller une amende
Tiens, un SMS de Benoît, oui ça va bien
Les vacances, j'en profite pleinement, le sable
La mer, tout en me baignant, le lien
Portatif est en moi, tiens, un nouveau câble
De New York, cherche endroit calme pour respirer!
Mais viens ici, lui répondis-je en un tweet
Ici, tu oublieras ta vie, tu pourras t'aérer
L'esprit, tiens, un SMS du patron: "Reviens vite!"
Fabulle 11/08/2011
Qui caresse la... Ah, attends, j'ai un appel
Oui, allô, que je regarde mes mails? Pour dans
Combien de temps? Maintenant, j'allume mon Dell
Et sitôt regarde ces messages électroniques
Les grains sableux sur mon clavier, une commande
Importante, en plus avec cette grande panique
Boursière, mon patron allait me coller une amende
Tiens, un SMS de Benoît, oui ça va bien
Les vacances, j'en profite pleinement, le sable
La mer, tout en me baignant, le lien
Portatif est en moi, tiens, un nouveau câble
De New York, cherche endroit calme pour respirer!
Mais viens ici, lui répondis-je en un tweet
Ici, tu oublieras ta vie, tu pourras t'aérer
L'esprit, tiens, un SMS du patron: "Reviens vite!"
Fabulle 11/08/2011
Œil pour œil et dent pour dent
Je m'en lave les mains de vos histoires
De dents! Ah, il faudrait plutôt s'en laver
Les dents? C'est vous qui décidait de ma gloire
Je préfère mes mains, c'est celles que j'avais
Quand j'ai écrit mon premier poème! Moi
Je n'ai rien fait avec mes dents, pas de beaux
Discours, ni de beaux concerts! De quoi
Corroborer l'indifférence que je lie avec les maux
De mes dents! Si mes dents de sagesse me font mal?
Je pense qu'un sage comme moi ne ressent
Aucun mal à ce qu'elles poussent, c'est normal
Je les laisse libre de faire, leur mauvais sang
Contre moi ne m'affecte pas, comme cette fraise
Que vous vouliez absolument utiliser, et d'abord
Elle avait goût de fraise? Les dentistes se plaisent
A leurs jeux de maux, ben moi aussi, d'abord!
Fabulle 11/08/2011
De dents! Ah, il faudrait plutôt s'en laver
Les dents? C'est vous qui décidait de ma gloire
Je préfère mes mains, c'est celles que j'avais
Quand j'ai écrit mon premier poème! Moi
Je n'ai rien fait avec mes dents, pas de beaux
Discours, ni de beaux concerts! De quoi
Corroborer l'indifférence que je lie avec les maux
De mes dents! Si mes dents de sagesse me font mal?
Je pense qu'un sage comme moi ne ressent
Aucun mal à ce qu'elles poussent, c'est normal
Je les laisse libre de faire, leur mauvais sang
Contre moi ne m'affecte pas, comme cette fraise
Que vous vouliez absolument utiliser, et d'abord
Elle avait goût de fraise? Les dentistes se plaisent
A leurs jeux de maux, ben moi aussi, d'abord!
Fabulle 11/08/2011
Surréaliste
Qui c'est qu'est sur réaliste? Et réaliste
Qui c'est? Non, tu n'y es pas, il est surréaliste!
Ah, elle couche avec un surréaliste, c'est sûr
Alors, tous les goûts sont dans la nature
Après tout, je ne devrais pas m'offusquer
Qu'elle couche avec un breton, les débusquer
M'est facile, mais pour un normand, vous voyez
Tout est plus compliqué, c'est l'un à fourvoyer
Mais l'autre à tolérer! Moi, je ne dis rien
Juste qu'en faire une montagne, c'est pas bien
Mon mont monte la garde pour moi
C'est après tout, tout ce qu'il me doit
Et puis, après tout, ce poème est surréaliste
On ne comprend rien, quel bel artiste!
Enfin, me voilà affublé d'un costume
Dont je n'avais pas besoin, faut que j'assume...
Fabulle 11/08/2011
Qui c'est? Non, tu n'y es pas, il est surréaliste!
Ah, elle couche avec un surréaliste, c'est sûr
Alors, tous les goûts sont dans la nature
Après tout, je ne devrais pas m'offusquer
Qu'elle couche avec un breton, les débusquer
M'est facile, mais pour un normand, vous voyez
Tout est plus compliqué, c'est l'un à fourvoyer
Mais l'autre à tolérer! Moi, je ne dis rien
Juste qu'en faire une montagne, c'est pas bien
Mon mont monte la garde pour moi
C'est après tout, tout ce qu'il me doit
Et puis, après tout, ce poème est surréaliste
On ne comprend rien, quel bel artiste!
Enfin, me voilà affublé d'un costume
Dont je n'avais pas besoin, faut que j'assume...
Fabulle 11/08/2011
Soleil de mi-nuit
Le soleil, c'est l'étoile phare de la Normandie
Comme chacun le sait, chaque soir, la nuit
Quand les sorcières sortent, la dune raidit
Sous le sable des danses sataniques, la pluie
Change de registre, laissant place à l'étoile
De vie, les sorcières s'agiteront, marmonneront
Pour que reste cette vision dans les voiles
Des femmes, et que les cieux s'illumineront
Les sorcières chanteront l'amour de Vérone
Pour que le soleil se porte en deuil, la vie
S'arrêtera quelques instants, la nuit trône
Dans sa parure d'ombre, le soleil sans vie
Et quand vient l'heure de rentrer, la pluie
Les sorcières fuient par le sable de minuit
Ne voyant pas les algues mortes, le ver qui luit
Laissant le soleil seul, avec sa tendre nuit
Fabulle 11/08/2011
Comme chacun le sait, chaque soir, la nuit
Quand les sorcières sortent, la dune raidit
Sous le sable des danses sataniques, la pluie
Change de registre, laissant place à l'étoile
De vie, les sorcières s'agiteront, marmonneront
Pour que reste cette vision dans les voiles
Des femmes, et que les cieux s'illumineront
Les sorcières chanteront l'amour de Vérone
Pour que le soleil se porte en deuil, la vie
S'arrêtera quelques instants, la nuit trône
Dans sa parure d'ombre, le soleil sans vie
Et quand vient l'heure de rentrer, la pluie
Les sorcières fuient par le sable de minuit
Ne voyant pas les algues mortes, le ver qui luit
Laissant le soleil seul, avec sa tendre nuit
Fabulle 11/08/2011
Un examen à minuit
J'ai passé l'épreuve de maths à cette heure
Puis à quatre heures, la physique, l'anglais
Le français, vingt-quatre heures d'affilée
Pour avoir mon bac! Il y a aussi mon cœur
Qu'ils ont scruté, le chirurgien s'avance
Sur le bloc opératoire, la mine sombre
L'air des mauvais jours, l'homme de l'ombre
Reste dans son lit, pourtant son cœur danse
Introspection nocturne sur un problème insoluble
Savoir si un scientifique peut sonder son cœur
Et celui de sa belle, l'aimerait-elle à cette heure?
Sur son lit, seul, il déchire l'affreux chasuble
De l'hôpital du cœur, Baudelaire dans sa poche
Une vision secrète en tête qu'il ressasse le soir
Je me réveille d'un long sommeil noir
Pour être de ce sourire merveilleux au plus proche
Fabulle, A minuit...
Puis à quatre heures, la physique, l'anglais
Le français, vingt-quatre heures d'affilée
Pour avoir mon bac! Il y a aussi mon cœur
Qu'ils ont scruté, le chirurgien s'avance
Sur le bloc opératoire, la mine sombre
L'air des mauvais jours, l'homme de l'ombre
Reste dans son lit, pourtant son cœur danse
Introspection nocturne sur un problème insoluble
Savoir si un scientifique peut sonder son cœur
Et celui de sa belle, l'aimerait-elle à cette heure?
Sur son lit, seul, il déchire l'affreux chasuble
De l'hôpital du cœur, Baudelaire dans sa poche
Une vision secrète en tête qu'il ressasse le soir
Je me réveille d'un long sommeil noir
Pour être de ce sourire merveilleux au plus proche
Fabulle, A minuit...
jeudi 4 août 2011
Nécrologisme
Ou comment utiliser des mots nouveaux morts
Des néologismes disparus comme ce Minitel
Que plus personne n'emploiera et nous avons torts!
Que les poésiennes sortent avec moi, on va à Vittel
Pour manifester notre joie, notre colère, balancer
Des raisins à la face de ces cruciverbistes
Poltron, Bachibouzouk, qui n'ose s'avancer
Devant l'élite des mots de ces tristes artistes
Et avant de leur refaire mon numéro, un tour
Je fais, au cimetière des mots anciens des hommes
Qui ont cru bien faire en inventant ce détour
De la langue française, ces mots qui partent à Rome
Le pape, à l'époque, les mettait à son index
Comme des trophées poétiques, à Dieu
Il s'en remettait pour renier les mots des ex-
Poètes créateurs, exhumons les mots de leurs cieux!
Fabulle 04/08/2011
Des néologismes disparus comme ce Minitel
Que plus personne n'emploiera et nous avons torts!
Que les poésiennes sortent avec moi, on va à Vittel
Pour manifester notre joie, notre colère, balancer
Des raisins à la face de ces cruciverbistes
Poltron, Bachibouzouk, qui n'ose s'avancer
Devant l'élite des mots de ces tristes artistes
Et avant de leur refaire mon numéro, un tour
Je fais, au cimetière des mots anciens des hommes
Qui ont cru bien faire en inventant ce détour
De la langue française, ces mots qui partent à Rome
Le pape, à l'époque, les mettait à son index
Comme des trophées poétiques, à Dieu
Il s'en remettait pour renier les mots des ex-
Poètes créateurs, exhumons les mots de leurs cieux!
Fabulle 04/08/2011
Rex, attaque!
Mon roi, mon roi, les paysans sont à la porte
Ils crient contre vous, que faisons-nous?
Alerte les archers qu'ils se tiennent de la sorte
A riposter, je tenterai une percée au rendez-vous
De minuit, gardes, amenez ma cape d'apparat!
Non, mon roi, c'est beaucoup trop dangereux
Ils sont armés de fourches, à chaque bras
Un risque de mort pour vous! Je ne suis peureux
Et c'est le devoir d'un roi de voir ses sujets
Suis-moi, nous y allons! Paysans, je comprends
Votre douleur, il pleut, et avec le rejet
De la population rurale, en ce sale temps
Vous souffrez! Sachez que je ne peux rien faire
L'économie de marché avec Charlemagne continuera
Je ne peux me laisser dépassé, sale affaire
Mais je suis sûr que vous comprenez mon embarras
Fabulle 04/08/2011
Ils crient contre vous, que faisons-nous?
Alerte les archers qu'ils se tiennent de la sorte
A riposter, je tenterai une percée au rendez-vous
De minuit, gardes, amenez ma cape d'apparat!
Non, mon roi, c'est beaucoup trop dangereux
Ils sont armés de fourches, à chaque bras
Un risque de mort pour vous! Je ne suis peureux
Et c'est le devoir d'un roi de voir ses sujets
Suis-moi, nous y allons! Paysans, je comprends
Votre douleur, il pleut, et avec le rejet
De la population rurale, en ce sale temps
Vous souffrez! Sachez que je ne peux rien faire
L'économie de marché avec Charlemagne continuera
Je ne peux me laisser dépassé, sale affaire
Mais je suis sûr que vous comprenez mon embarras
Fabulle 04/08/2011
mardi 2 août 2011
Oh, mais c'est merveilleux!
J'habite un bled paumé, Saint-Germain-en-Laye
C'est sympa, moi, un coin super connu que j'habite
Le Hommet d'Arthenay, entre Cherbourg et baie
Du Mont-Saint-Michel, un lieu insolite
Et reconnu par toute la profession touristique
Le guide est formel, Christine, la Terrette
Est la plus moyenne rivière de France, fantastique
Pile au milieu en longueur, tes mirettes
Peuvent en prendre plein la vue, et le Glinel
Cette fameuse maison en terre de marais
C'est pas n'importe quoi! Le moulin Fauvel,
La Ducrie, ce sont des vacances bien sidérées
Qu'on nous a offertes, à ce propos, tes amis
On les invitera dans notre maison de Picardie
Et à Saint-Germain-en-Laye, ça fera une accalmie
Entre deux pluies pour ces gens de Normandie
Fabulle 02/08/2011
C'est sympa, moi, un coin super connu que j'habite
Le Hommet d'Arthenay, entre Cherbourg et baie
Du Mont-Saint-Michel, un lieu insolite
Et reconnu par toute la profession touristique
Le guide est formel, Christine, la Terrette
Est la plus moyenne rivière de France, fantastique
Pile au milieu en longueur, tes mirettes
Peuvent en prendre plein la vue, et le Glinel
Cette fameuse maison en terre de marais
C'est pas n'importe quoi! Le moulin Fauvel,
La Ducrie, ce sont des vacances bien sidérées
Qu'on nous a offertes, à ce propos, tes amis
On les invitera dans notre maison de Picardie
Et à Saint-Germain-en-Laye, ça fera une accalmie
Entre deux pluies pour ces gens de Normandie
Fabulle 02/08/2011
Pour reprendre de plus belles
La poésie est le seul art où l'on parle
De celui-ci, c'est la synthèse du café d'Arles
Seul meeting poétique, voyez Boileau et sa poétique
Verlaine et sa poétique, et moi qui critique
Ecce Homo, Ecce Fabula, à votre avis
Pourquoi Hugo et Baudelaire ont tant écrit
Si ce n'est pour en reprendre de plus belles
La poésie sert à ça, tel est l'avis de Corbel
To be or not to be, let me introduce myself
I'm Fabien, poetry is the most useless thing
I didn't say One should keep guns for oneself
God protects me and my faith is growing
Ein Thema vorbei, c'est ma poésie
Absurde, onirique, insensée, nulle
Elle crée, perdure, et remplit mon amnésie
De conquêtes, d'incertitudes, c'est ça, être Fabulle!
Fabulle 31/07/2011
De celui-ci, c'est la synthèse du café d'Arles
Seul meeting poétique, voyez Boileau et sa poétique
Verlaine et sa poétique, et moi qui critique
Ecce Homo, Ecce Fabula, à votre avis
Pourquoi Hugo et Baudelaire ont tant écrit
Si ce n'est pour en reprendre de plus belles
La poésie sert à ça, tel est l'avis de Corbel
To be or not to be, let me introduce myself
I'm Fabien, poetry is the most useless thing
I didn't say One should keep guns for oneself
God protects me and my faith is growing
Ein Thema vorbei, c'est ma poésie
Absurde, onirique, insensée, nulle
Elle crée, perdure, et remplit mon amnésie
De conquêtes, d'incertitudes, c'est ça, être Fabulle!
Fabulle 31/07/2011
Quitte-moi, Verlaine!
De nuits en nuits, je me réveille d'un rêve
Que je fais souvent, sans jamais vraiment
Le finir, il rompt ma vie d'une douce trêve
Une image idéale, un ralenti du temps
Où je n'étais pas poète, où cette vaine question
De vie et mort, je ne comprenais pas, où chercher
C'est trouver, et partir, c'est l'essentielle ambition
Pour mieux revenir au réel, à suer, à s’émécher
Pour ne plus voir que la réalité, l'illusion
Je veux l'oublier, je ne suis ce que je suis
Tu sais, le poète est rempli de vaines visions
Que j'ai oublié, plus j'écris, plus je me fuis
La poésie me dévore, et ça vaudrait de l'or?
La poésie me détourne, et de quoi il en retourne?
La poésie m'essore, et on te crie dessus "Sors"!
Ma poésie s'ajourne, une page, je tourne...
Fabulle 31/07/2011
Que je fais souvent, sans jamais vraiment
Le finir, il rompt ma vie d'une douce trêve
Une image idéale, un ralenti du temps
Où je n'étais pas poète, où cette vaine question
De vie et mort, je ne comprenais pas, où chercher
C'est trouver, et partir, c'est l'essentielle ambition
Pour mieux revenir au réel, à suer, à s’émécher
Pour ne plus voir que la réalité, l'illusion
Je veux l'oublier, je ne suis ce que je suis
Tu sais, le poète est rempli de vaines visions
Que j'ai oublié, plus j'écris, plus je me fuis
La poésie me dévore, et ça vaudrait de l'or?
La poésie me détourne, et de quoi il en retourne?
La poésie m'essore, et on te crie dessus "Sors"!
Ma poésie s'ajourne, une page, je tourne...
Fabulle 31/07/2011
Pour une terre australe
Je retrouve ma terre australe grâce à papy
Ce génie décidément génial, visionnaire
De Dangy, il ne s'est pas accordé un répit
Pour que je puisse revoir le tableau de l'univers
Qui m'ont inspiré mes plus beaux vers
Ceux d'une frêle jonque en perdition
Sur mes eaux inexplorées, ces déserts de terre
Ces allées de peinture, cette tonne d'émotions
Papy, tu es celui qui fait respirer les gens
Ton paradis de tableaux, tu le partages
Tu nous l'offres, on connaît rien à l'art, indigent
Mais tu le donnes, tu le veux, à tous les âges
Alors, plus qu'une chose à te dire, merci
Car le paradis est bien sur terre, ici
Dans ces plages éternelles, ces marais merveilleux
Ces espiègles gamins, ces rues où l'on est heureux
Fabulle 31/07/2011
Ce génie décidément génial, visionnaire
De Dangy, il ne s'est pas accordé un répit
Pour que je puisse revoir le tableau de l'univers
Qui m'ont inspiré mes plus beaux vers
Ceux d'une frêle jonque en perdition
Sur mes eaux inexplorées, ces déserts de terre
Ces allées de peinture, cette tonne d'émotions
Papy, tu es celui qui fait respirer les gens
Ton paradis de tableaux, tu le partages
Tu nous l'offres, on connaît rien à l'art, indigent
Mais tu le donnes, tu le veux, à tous les âges
Alors, plus qu'une chose à te dire, merci
Car le paradis est bien sur terre, ici
Dans ces plages éternelles, ces marais merveilleux
Ces espiègles gamins, ces rues où l'on est heureux
Fabulle 31/07/2011
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