Je dépose une gerbe de poésie à Audrieu
Maintenant que je la voie dans les yeux
Cette place, cette gare où le malheur s'abattit
Déjà un an que tout le monde en pâtit
Je voudrais faire mon mea culpa
Sur mon inattention de ce mauvais pas
Sur la vie en général que je ne vois plus
Sur l'avis du général: "Comment, il a plu
Vents et marées pour qu'il arrive ça
Trombes et tempêtes pour plus jamais ça"
Des vies sans prise de conscience
Ça serait l'échec, l'échec de ma science
De poésie, on dit que mort et vie sont ennemis
Alors qu'en fait, ce ne sont que de vieux amis
Qui se chamaillent sur ce que nous sommes
Des mûres et des pas vertes, de simples pommes
Fabulle 08/07/2011
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