lundi 11 juillet 2011

Ça change le monde

Je change le monde à chaque coup d’œil
Il diffère à chaque battement de cil
C'est mon monde, que quiconque le veuille
Changer, change son regard sur la ville

Où il habite, la campagne où il réside
Je marche chaque jour cinq kilomètres
Pour voir ma ville, combattre le vide
De ma vie, je compose des lettres

Lors des longs hivers, je franchis
Les barrières glacées des longs jours
C'est une volonté de ne pas être avachi
Sur son fauteuil, à se morfondre d'un amour

Perdu, à rêver de longs soirs d'été
En compagnie d'amis que j'aimerais
Ne pas oublier, sûr que je ne m'arrêterai
De marcher quand je serai mort, enterré

Fabulle 09/07/2011

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