Je change le monde à chaque coup d’œil
Il diffère à chaque battement de cil
C'est mon monde, que quiconque le veuille
Changer, change son regard sur la ville
Où il habite, la campagne où il réside
Je marche chaque jour cinq kilomètres
Pour voir ma ville, combattre le vide
De ma vie, je compose des lettres
Lors des longs hivers, je franchis
Les barrières glacées des longs jours
C'est une volonté de ne pas être avachi
Sur son fauteuil, à se morfondre d'un amour
Perdu, à rêver de longs soirs d'été
En compagnie d'amis que j'aimerais
Ne pas oublier, sûr que je ne m'arrêterai
De marcher quand je serai mort, enterré
Fabulle 09/07/2011
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