Ils ne m'appellent pas toujours à l'heure fixe
Pourtant, ils t'appellent toujours avec leur fixe
Sans portables, pas besoin de réseau, satellites
Pour être à la table du réseau des élites
Tiens, je dînais ce soir avec Dumont d'Urville
A une réception mondaine en plein centre ville
Pas besoin d'une longue exploration pour trouver
Bon, figurez-vous, qu'il n'y s'est retrouvé
Ah, les ravages de l'alcool est une chose
Que je ne comprend pas, c'est qu'on ose
Mettre deux lycées côte à côte, s'instruire
Est donc si important à Caen, et reluire
Sa garde robe, car ce lycée Simon de Laplace
M'a l'air huppé, il ne manque pas de place
A côté de ce lycée d'aventuriers, recherchons
Ensemble Lapérouse, ainsi nous nous retrouverons
Fabulle 26/07/2011
mercredi 27 juillet 2011
mardi 26 juillet 2011
Mon premier jour sans tram
Et j'ai redécouvert les joies de la marche
Les regards que je croisais, de travers
En même temps eux aussi, ils marchent
Plus de tram, c'est l'occasion d'un vers
Car j'ai fait mon chemin depuis le temps
Moi, j'ai marché à un an, ai vu du pays
Marché sur Terre et ce, sous tous les temps
Pluie et envie, au vent, une abbaye
J'ai l'impression de toutes les connaître
C'est ça de chercher quand on est à pied
Peut-être trouverai-je, est-ce une fenêtre
De vie, porte temporelle à remédier
Enfin, dix-sept ans que je marche mais
Je tourne en rond, pas fait le tour de la Terre
Juste le tour de mon bourg et déclamer
Des poèmes qui eux font le tour de l'univers
Fabulle 25/07/2011
Les regards que je croisais, de travers
En même temps eux aussi, ils marchent
Plus de tram, c'est l'occasion d'un vers
Car j'ai fait mon chemin depuis le temps
Moi, j'ai marché à un an, ai vu du pays
Marché sur Terre et ce, sous tous les temps
Pluie et envie, au vent, une abbaye
J'ai l'impression de toutes les connaître
C'est ça de chercher quand on est à pied
Peut-être trouverai-je, est-ce une fenêtre
De vie, porte temporelle à remédier
Enfin, dix-sept ans que je marche mais
Je tourne en rond, pas fait le tour de la Terre
Juste le tour de mon bourg et déclamer
Des poèmes qui eux font le tour de l'univers
Fabulle 25/07/2011
mardi 19 juillet 2011
Moi, j'affabule!
"Il y a des gens qui mentent simplement pour mentir"
C'est faux, et je ne mens pas, j'affabule
Ce qui est loin de mentir, c'est imaginer
Mais comme Pascal n'aime pas cette libellule
Qu'est la rêverie, l'évasion, me débiner
Je dois, et partir voyager en esprit
Je vais et Google Earth est fait pour ça
Il avait oublié Internet dans son mépris
Ce qui prouve bien que tu n'y penses pas à ça
Oui, au retour du poète et de l'homme
L’honnête, le trompé, le diverti, l'ennuyé
Par tes pensées que même n'oserait une pomme
Germait dans son esprit pareil idée appuyée
Sur la simple raison de gloire, vain
Est ton travail, reconnais-le, martyrise
Encore tes descendants, arrête, demain
Ou sinon d'empirer, ton empire est en crise
Fabulle 18/07/2011
Ce qui est loin de mentir, c'est imaginer
Mais comme Pascal n'aime pas cette libellule
Qu'est la rêverie, l'évasion, me débiner
Je dois, et partir voyager en esprit
Je vais et Google Earth est fait pour ça
Il avait oublié Internet dans son mépris
Ce qui prouve bien que tu n'y penses pas à ça
Oui, au retour du poète et de l'homme
L’honnête, le trompé, le diverti, l'ennuyé
Par tes pensées que même n'oserait une pomme
Germait dans son esprit pareil idée appuyée
Sur la simple raison de gloire, vain
Est ton travail, reconnais-le, martyrise
Encore tes descendants, arrête, demain
Ou sinon d'empirer, ton empire est en crise
Fabulle 18/07/2011
La cantine des juillettistes
Chaque soir, dans la vie caenaise, on mange
A la cantine des travailleurs juillettistes
Des paumés des vacances qui les dérange
Cette trêve estivale, je veux travailler, j'insiste
Mais il faut manger, et les regards croisent
Entre les cinq chaises vides qui l'entourent
Tout le monde est parti, j'efface l'ardoise
On ne me dit pas merci et encore je cours
Moi, j'y vais pour manger mais pour écouter
Les délicieux mets de langue étrangère
Car les juillettistes aiment chaque soir bouter
La langue française plus loin de nos frontières
Et si j'arrive à comprendre, je suis heureux
Qu'un parapluie trempé me mouille à la table
Qu'un étranger s'arrête par ce temps pluvieux
Que manger en austro-hongrois, je suis capable
Fabulle 18/07/2011
A la cantine des travailleurs juillettistes
Des paumés des vacances qui les dérange
Cette trêve estivale, je veux travailler, j'insiste
Mais il faut manger, et les regards croisent
Entre les cinq chaises vides qui l'entourent
Tout le monde est parti, j'efface l'ardoise
On ne me dit pas merci et encore je cours
Moi, j'y vais pour manger mais pour écouter
Les délicieux mets de langue étrangère
Car les juillettistes aiment chaque soir bouter
La langue française plus loin de nos frontières
Et si j'arrive à comprendre, je suis heureux
Qu'un parapluie trempé me mouille à la table
Qu'un étranger s'arrête par ce temps pluvieux
Que manger en austro-hongrois, je suis capable
Fabulle 18/07/2011
vendredi 15 juillet 2011
Les 14 juillet se ressemblent tous
J'ai l'impression de passer tous mes 14 juillet
Sur une plage, certes jolie, de Normandie
Une fleur à la main, toujours un œillet
Blanc, et même, je crois que tout ce que je dis
Je l'avais déjà dit un autre 14 juillet
La révolte, assoupi, les bals un peu kitsch
Et même ce que je mange, mon œillet
Je l'avais déjà mangé, alors une quiche
J'aurais bien voulu avaler, mais impossible
D'en trouver une, il y avait des kebabs
Mais pour une fête nationale! Mais impossible
N'est pas français, commandez moi un cab!
Je vais aller voir un feu d'artifice chinois
C'est leur spécialité, et je danserai un tango
En compagnie d'une italienne, ça se voit
Que je suis français, même si je joue au go
Fabulle 14/07/2011
Sur une plage, certes jolie, de Normandie
Une fleur à la main, toujours un œillet
Blanc, et même, je crois que tout ce que je dis
Je l'avais déjà dit un autre 14 juillet
La révolte, assoupi, les bals un peu kitsch
Et même ce que je mange, mon œillet
Je l'avais déjà mangé, alors une quiche
J'aurais bien voulu avaler, mais impossible
D'en trouver une, il y avait des kebabs
Mais pour une fête nationale! Mais impossible
N'est pas français, commandez moi un cab!
Je vais aller voir un feu d'artifice chinois
C'est leur spécialité, et je danserai un tango
En compagnie d'une italienne, ça se voit
Que je suis français, même si je joue au go
Fabulle 14/07/2011
Pour un buste
"C'est ce qui nous rend incapables de savoir certainement
et d'ignorer absolument"
et d'ignorer absolument"
C'est certain, je ne sais rien, et pour preuve
Je ne connaissais pas Pascal, je ne pensais pas
Qu'en écoutant son propos à débit de fleuve
Je n'en apprendrais pas plus avant mon trépas
Ce qui est sûr, cependant, c'est que je vois
Que la mer revient vers moi certainement
Et si je reste à griffonner ces tristes lois
Sur la plage, je serai mouillé et je ne mens
Je suis donc capable de prévoir l'avenir
Mais ceci dit, je ne sais rien, la mer
Pourrait se retirer d'un trait sans prévenir
Et désemparé, encore plus, serais-je sur terre
Donc rien ne sert de savoir ce que l'on peut
Connaître ou pas, recherchons juste
Et nous trouverons, si Dieu le veut
Le mensonge qui me vaudra un buste
Fabulle 14/07/2011
Je ne connaissais pas Pascal, je ne pensais pas
Qu'en écoutant son propos à débit de fleuve
Je n'en apprendrais pas plus avant mon trépas
Ce qui est sûr, cependant, c'est que je vois
Que la mer revient vers moi certainement
Et si je reste à griffonner ces tristes lois
Sur la plage, je serai mouillé et je ne mens
Je suis donc capable de prévoir l'avenir
Mais ceci dit, je ne sais rien, la mer
Pourrait se retirer d'un trait sans prévenir
Et désemparé, encore plus, serais-je sur terre
Donc rien ne sert de savoir ce que l'on peut
Connaître ou pas, recherchons juste
Et nous trouverons, si Dieu le veut
Le mensonge qui me vaudra un buste
Fabulle 14/07/2011
J'aurai un nom à ma rue
Et non une rue à mon nom, Léon Xénon
Oui, c'est bien moi qui a nommé le xénon
Mais non, je n'en suis pas le découvreur, le nom
Est de mon esprit, c'est un ami de renom
Qui a découvert ce gaz rare et il est rare
D'avoir un nom à sa rue, rue des Nommés
Que j'habite, bon, j'ai déménagé sur le tard
Par ouï-dire dans cette rue renommée
Car c'est ici que Poubelle installa son invention
Oui, le nom est connu, l'endroit un peu moins
Mais notons que seul le nom compte, l'option
De mon nom s'est révélé être de loin
Une bonne idée, une notion dénommée
Nominalisation, story telling, ouisation
De réunion avortée où l'on doit nommer
Les donneurs de nom, c'est mon ambition
Fabulle 14/07/2011
Oui, c'est bien moi qui a nommé le xénon
Mais non, je n'en suis pas le découvreur, le nom
Est de mon esprit, c'est un ami de renom
Qui a découvert ce gaz rare et il est rare
D'avoir un nom à sa rue, rue des Nommés
Que j'habite, bon, j'ai déménagé sur le tard
Par ouï-dire dans cette rue renommée
Car c'est ici que Poubelle installa son invention
Oui, le nom est connu, l'endroit un peu moins
Mais notons que seul le nom compte, l'option
De mon nom s'est révélé être de loin
Une bonne idée, une notion dénommée
Nominalisation, story telling, ouisation
De réunion avortée où l'on doit nommer
Les donneurs de nom, c'est mon ambition
Fabulle 14/07/2011
mardi 12 juillet 2011
La vie caennaise
Guillaume, sache que je t'ai conquis
Je suis seul dans ton château de Normandie
Pas un chat qui rôde, par un roi qui trône
Moi, seul, en anglais: "I am alone"
Enfin, presque, car le gardien de tes nuits
M'interpelle avant que je ne te crée des ennuis
Le château ferme, c'est le signe de ta défaite
De la mienne, un peu, mais chose faîte
Je suis allé voir ton abbaye réservée aux hommes
T'ai vaincu courageusement, allé voir Mathilde
Elle était là, se réveillant d'un long somme
Pourquoi l'as-tu laissé ici, au sein de la guilde
Des politiciens, historiens, et touristes paumés
Mais surtout des poètes malfamés, désireux
De marcher sur la ville où naquit tes espoirs
De roi, de duc, dérobés par moi, en ce soir
Fabulle 11/07/2011
Je suis seul dans ton château de Normandie
Pas un chat qui rôde, par un roi qui trône
Moi, seul, en anglais: "I am alone"
Enfin, presque, car le gardien de tes nuits
M'interpelle avant que je ne te crée des ennuis
Le château ferme, c'est le signe de ta défaite
De la mienne, un peu, mais chose faîte
Je suis allé voir ton abbaye réservée aux hommes
T'ai vaincu courageusement, allé voir Mathilde
Elle était là, se réveillant d'un long somme
Pourquoi l'as-tu laissé ici, au sein de la guilde
Des politiciens, historiens, et touristes paumés
Mais surtout des poètes malfamés, désireux
De marcher sur la ville où naquit tes espoirs
De roi, de duc, dérobés par moi, en ce soir
Fabulle 11/07/2011
Une étourderie minière
Je crois que nous sommes au fond du trou
Encore une fois, me direz-vous, cet écrou
Était mal vissé, la paroi s'est effondrée
Nous sommes bloqués, puisqu'il le faut, j'attendrai
Mais en attendant, il faut s'organiser, boire
Tous les soirs, croire la nuit et s'asseoir
Car debout, c'est impossible de se tenir
C'est mon présent, j'espère pas notre avenir
Bien sûr, j'ai l'impression de déjà vu
D'être pourtant, sûrement déjà venu
Et revenir, n'était pas dans mon projet
Mais vivre, il fallait, mon père est âgé
Et dans la mine, pourtant il descendait
Aller au charbon pour nous sauver, aider
Comme il pouvait, nous a ramené là haut
En y laissant sa vie pour vivre nos idéaux
Fabulle 11/07/2011
Encore une fois, me direz-vous, cet écrou
Était mal vissé, la paroi s'est effondrée
Nous sommes bloqués, puisqu'il le faut, j'attendrai
Mais en attendant, il faut s'organiser, boire
Tous les soirs, croire la nuit et s'asseoir
Car debout, c'est impossible de se tenir
C'est mon présent, j'espère pas notre avenir
Bien sûr, j'ai l'impression de déjà vu
D'être pourtant, sûrement déjà venu
Et revenir, n'était pas dans mon projet
Mais vivre, il fallait, mon père est âgé
Et dans la mine, pourtant il descendait
Aller au charbon pour nous sauver, aider
Comme il pouvait, nous a ramené là haut
En y laissant sa vie pour vivre nos idéaux
Fabulle 11/07/2011
L'amour donne des roues
Et cette donzelle à toute vitesse sur l'autoroute
Va-t-elle retrouver son prince charmant à Lorient?
Ou accoure-t-elle pour se consoler d'une déroute
Amoureuse, un détour qui dépasse les cent
Et largement les trente auxquels nous sommes fixés
Moi, je ne bougerai pas d'un pouce, j'attendrai
Qu'un hélicoptère se pose ou puisse me hisser
Pour rejoindre celle que j'aime, celle dans le vrai
L'hélicoptère car l'amour me rend pâle
Le bateau car je coule souvent en amour
En parachute, car d'amour, je m'étale
En train, pour qu'on le fasse, ce petit tour
Dont j'ai promis, promis que je retranscrirai
Les sens cachés de ces détours de voiture
Dans lesquels les jeunes filles dépasseraient
Les limites pour vivre une simple aventure
Fabulle 11/07/2011
Va-t-elle retrouver son prince charmant à Lorient?
Ou accoure-t-elle pour se consoler d'une déroute
Amoureuse, un détour qui dépasse les cent
Et largement les trente auxquels nous sommes fixés
Moi, je ne bougerai pas d'un pouce, j'attendrai
Qu'un hélicoptère se pose ou puisse me hisser
Pour rejoindre celle que j'aime, celle dans le vrai
L'hélicoptère car l'amour me rend pâle
Le bateau car je coule souvent en amour
En parachute, car d'amour, je m'étale
En train, pour qu'on le fasse, ce petit tour
Dont j'ai promis, promis que je retranscrirai
Les sens cachés de ces détours de voiture
Dans lesquels les jeunes filles dépasseraient
Les limites pour vivre une simple aventure
Fabulle 11/07/2011
lundi 11 juillet 2011
Ça change le monde
Je change le monde à chaque coup d’œil
Il diffère à chaque battement de cil
C'est mon monde, que quiconque le veuille
Changer, change son regard sur la ville
Où il habite, la campagne où il réside
Je marche chaque jour cinq kilomètres
Pour voir ma ville, combattre le vide
De ma vie, je compose des lettres
Lors des longs hivers, je franchis
Les barrières glacées des longs jours
C'est une volonté de ne pas être avachi
Sur son fauteuil, à se morfondre d'un amour
Perdu, à rêver de longs soirs d'été
En compagnie d'amis que j'aimerais
Ne pas oublier, sûr que je ne m'arrêterai
De marcher quand je serai mort, enterré
Fabulle 09/07/2011
Il diffère à chaque battement de cil
C'est mon monde, que quiconque le veuille
Changer, change son regard sur la ville
Où il habite, la campagne où il réside
Je marche chaque jour cinq kilomètres
Pour voir ma ville, combattre le vide
De ma vie, je compose des lettres
Lors des longs hivers, je franchis
Les barrières glacées des longs jours
C'est une volonté de ne pas être avachi
Sur son fauteuil, à se morfondre d'un amour
Perdu, à rêver de longs soirs d'été
En compagnie d'amis que j'aimerais
Ne pas oublier, sûr que je ne m'arrêterai
De marcher quand je serai mort, enterré
Fabulle 09/07/2011
samedi 9 juillet 2011
Ces gares où on ne s'arrête jamais
Par cette pluie harassante, le train file
A travers la campagne, système de freinage
Pourtant breveté, la scène réjouira un cinéphile
Le train passe une gare sans arrêter son voyage
Les gens pourtant sur le quai espéraient
Pouvoir monter dans ce symbole de modernité
Les passagers du train, un peu exaspéré
De ne pouvoir prendre les gens de cette cité
D'autres trains passent pourtant dans la journée
Mais les remakes de cette scène s'enchaînent
C'est l'espoir qui déraille, toute l'année
C'était toujours pour les voyageurs, les mêmes peines
Alors, on se dit qu'il y a un freinage d'urgence
Un voyageur aurait bien pu avoir cette idée
Mais non, alors peu importe les conséquences
Ce bouton enclenché, j'ai repris les dès pipés
Fabulle 08/07/2011
A travers la campagne, système de freinage
Pourtant breveté, la scène réjouira un cinéphile
Le train passe une gare sans arrêter son voyage
Les gens pourtant sur le quai espéraient
Pouvoir monter dans ce symbole de modernité
Les passagers du train, un peu exaspéré
De ne pouvoir prendre les gens de cette cité
D'autres trains passent pourtant dans la journée
Mais les remakes de cette scène s'enchaînent
C'est l'espoir qui déraille, toute l'année
C'était toujours pour les voyageurs, les mêmes peines
Alors, on se dit qu'il y a un freinage d'urgence
Un voyageur aurait bien pu avoir cette idée
Mais non, alors peu importe les conséquences
Ce bouton enclenché, j'ai repris les dès pipés
Fabulle 08/07/2011
Maudits trains de vie
Je dépose une gerbe de poésie à Audrieu
Maintenant que je la voie dans les yeux
Cette place, cette gare où le malheur s'abattit
Déjà un an que tout le monde en pâtit
Je voudrais faire mon mea culpa
Sur mon inattention de ce mauvais pas
Sur la vie en général que je ne vois plus
Sur l'avis du général: "Comment, il a plu
Vents et marées pour qu'il arrive ça
Trombes et tempêtes pour plus jamais ça"
Des vies sans prise de conscience
Ça serait l'échec, l'échec de ma science
De poésie, on dit que mort et vie sont ennemis
Alors qu'en fait, ce ne sont que de vieux amis
Qui se chamaillent sur ce que nous sommes
Des mûres et des pas vertes, de simples pommes
Fabulle 08/07/2011
Maintenant que je la voie dans les yeux
Cette place, cette gare où le malheur s'abattit
Déjà un an que tout le monde en pâtit
Je voudrais faire mon mea culpa
Sur mon inattention de ce mauvais pas
Sur la vie en général que je ne vois plus
Sur l'avis du général: "Comment, il a plu
Vents et marées pour qu'il arrive ça
Trombes et tempêtes pour plus jamais ça"
Des vies sans prise de conscience
Ça serait l'échec, l'échec de ma science
De poésie, on dit que mort et vie sont ennemis
Alors qu'en fait, ce ne sont que de vieux amis
Qui se chamaillent sur ce que nous sommes
Des mûres et des pas vertes, de simples pommes
Fabulle 08/07/2011
Avant de lire Pascal
"Quand on lit trop vite ou trop doucement,
on n'entend rien"
on n'entend rien"
Tiens, je vais laisser un post-it sur le frigo
Sur la pensée récurrente qu'à ma femme
De me faire penser à descendre mon ego
En même temps que les poubelles, l'âme
De tout ceci, avec quelques autres post-it
Je ne les publierai jamais pour qu'après
On les publie, qu'on les lise, qu'on les récite
Aux derniers salons mondains des Près
Finalement, pourquoi les aurait-on publier?
Ce ne sont qu'après tout des notes à jeter
Des réflexions de ma tête projetées de fou à lier
Des fragments de pensées en étant hâté
J'aurais dû ne jamais les écrire, les garder
Rien que pour moi, même si réfléchir, c'est écrire
Et écrire, c'est vivre, et je ne vais pas tarder
A vous quitter, rangez en partant mes délires
Fabulle 07/07/2011
Sur la pensée récurrente qu'à ma femme
De me faire penser à descendre mon ego
En même temps que les poubelles, l'âme
De tout ceci, avec quelques autres post-it
Je ne les publierai jamais pour qu'après
On les publie, qu'on les lise, qu'on les récite
Aux derniers salons mondains des Près
Finalement, pourquoi les aurait-on publier?
Ce ne sont qu'après tout des notes à jeter
Des réflexions de ma tête projetées de fou à lier
Des fragments de pensées en étant hâté
J'aurais dû ne jamais les écrire, les garder
Rien que pour moi, même si réfléchir, c'est écrire
Et écrire, c'est vivre, et je ne vais pas tarder
A vous quitter, rangez en partant mes délires
Fabulle 07/07/2011
mardi 5 juillet 2011
Longtemps pour chercher
Les effets se cantonnent à la surface du noyau
C'est un gamin ou gamma qui me l'a expliqué
Et comme j'arrive à détecter les gens loyaux
J'en conclut qu'il disait la vérité, cet étriqué
Car il me disait que la radio a de l'activité
C'est faux, je n'entendais qu'une musique classique
Aujourd'hui, c'est la musique quantique, a éviter
Le classicisme de naguère, ces envolées lyriques
Sur les scintillements fluorescents que je croyais
Voir dans le ciel, c'est dans le benzène ambiant
Que désormais, je vais les chercher, les choyer
Pour qu'il me donne le signal, le bon temps
Pour parler physique avec Hortefeux
Car c'est de discrimination qu'il s'agit
Mais rassurez-vous, il s'en est fallu d'un cheveu
Que le neutron soit rejeté de France, hors d'ici!
Fabulle 04/07/2011
C'est un gamin ou gamma qui me l'a expliqué
Et comme j'arrive à détecter les gens loyaux
J'en conclut qu'il disait la vérité, cet étriqué
Car il me disait que la radio a de l'activité
C'est faux, je n'entendais qu'une musique classique
Aujourd'hui, c'est la musique quantique, a éviter
Le classicisme de naguère, ces envolées lyriques
Sur les scintillements fluorescents que je croyais
Voir dans le ciel, c'est dans le benzène ambiant
Que désormais, je vais les chercher, les choyer
Pour qu'il me donne le signal, le bon temps
Pour parler physique avec Hortefeux
Car c'est de discrimination qu'il s'agit
Mais rassurez-vous, il s'en est fallu d'un cheveu
Que le neutron soit rejeté de France, hors d'ici!
Fabulle 04/07/2011
lundi 4 juillet 2011
Krill'aurait cru?
Deux mois que je poursuis cette baleine
Je connais désormais l'Arctique comme ma poche
Mon bateau a écumé tout cette plaine
De désolation, les jours perdus, dans ma sacoche
Sont racontés, journal de bord que je tiens
C'est mon Moby Dick à moi, l'histoire
Se terminera-t-elle, est-ce l'ultime lien
Qui me relie à la mer, est-ce ma gloire
Que je détiens? Ou alors, est-ce le cas
De Buzatti, ce syndrome de poursuite
De l'invisible, imbécillité, de mon tracas
Ou je fuis en chassant une vie sans suite
Peut-être, baleinier, c'est mal vu, perdu
D'avance, aujourd'hui, je renie ma société
Plus que j'harponne cette baleine, tordue
Ma vie est, pourvu que je revienne pour l'été
Fabulle 03/07/2011
Je connais désormais l'Arctique comme ma poche
Mon bateau a écumé tout cette plaine
De désolation, les jours perdus, dans ma sacoche
Sont racontés, journal de bord que je tiens
C'est mon Moby Dick à moi, l'histoire
Se terminera-t-elle, est-ce l'ultime lien
Qui me relie à la mer, est-ce ma gloire
Que je détiens? Ou alors, est-ce le cas
De Buzatti, ce syndrome de poursuite
De l'invisible, imbécillité, de mon tracas
Ou je fuis en chassant une vie sans suite
Peut-être, baleinier, c'est mal vu, perdu
D'avance, aujourd'hui, je renie ma société
Plus que j'harponne cette baleine, tordue
Ma vie est, pourvu que je revienne pour l'été
Fabulle 03/07/2011
Une journée à pêcher
J'ai passé ma journée à pêcher des moules
De toutes sortes, des petites au plus grandes
A marée basse, je marche et je croule
Sous les demandes: "Attrape-moi, cette lande
De mer est hostile, je veux que tu me manges
Je te ferai les frites pour accompagner en plus
Allez prends-moi, je t'en supplie, tu es l'ange
Que j'attendais, enlève-moi, mon va-nu
Pieds! A marée haute, je sortais ma ligne
Pour flairer quelques poissons, pêche miraculeuse
Tous mordaient à l'hameçon, c'est bon signe
L'été sera beau, la mer sera brûleuse
D'hommes, enfin, la mer s'est retirée
Découvrant de nouveau cette plage désolée
Seul à m'élancer, rejoint après pour une virée
A pêcher toujours, a dépecer ces moules, à les voler
Fabulle 03/07/2011
De toutes sortes, des petites au plus grandes
A marée basse, je marche et je croule
Sous les demandes: "Attrape-moi, cette lande
De mer est hostile, je veux que tu me manges
Je te ferai les frites pour accompagner en plus
Allez prends-moi, je t'en supplie, tu es l'ange
Que j'attendais, enlève-moi, mon va-nu
Pieds! A marée haute, je sortais ma ligne
Pour flairer quelques poissons, pêche miraculeuse
Tous mordaient à l'hameçon, c'est bon signe
L'été sera beau, la mer sera brûleuse
D'hommes, enfin, la mer s'est retirée
Découvrant de nouveau cette plage désolée
Seul à m'élancer, rejoint après pour une virée
A pêcher toujours, a dépecer ces moules, à les voler
Fabulle 03/07/2011
dimanche 3 juillet 2011
Union libre
Mon roi, mon roi, vous êtes invité au mariage
Du roi Henry VIII! Quoi n'a-t-il pas une femme?
Si, plus maintenant, c'est depuis son voyage
En France qu'il en aime une autre, son âme
Ne vibre que pour elle! Bon, j'irai en Angleterre
La diplomatie entre nos pays l'exige
Mais il en avait déjà eu d'autres? Valet, sers
Donc une rasade à la cour, la fidélité est une tige
Décidément bien friable, mais pourquoi ne ferais-je
Pas pareil? Aliénor semble s'ennuyer, le moment
Est propice, il y aura deux mariages au siège
De Londres, le mien et celui d'Henry, le temps
Est venu! Reste à me trouver nouvelle concubine
Mais avec qui Henry se marie? Aliénor, sire!
Quoi? Je me marierais donc avec l'ancienne copine
De ce diable d'Henry, que j'ai hâte de nous unir!
Fabulle 02/07/2011
Du roi Henry VIII! Quoi n'a-t-il pas une femme?
Si, plus maintenant, c'est depuis son voyage
En France qu'il en aime une autre, son âme
Ne vibre que pour elle! Bon, j'irai en Angleterre
La diplomatie entre nos pays l'exige
Mais il en avait déjà eu d'autres? Valet, sers
Donc une rasade à la cour, la fidélité est une tige
Décidément bien friable, mais pourquoi ne ferais-je
Pas pareil? Aliénor semble s'ennuyer, le moment
Est propice, il y aura deux mariages au siège
De Londres, le mien et celui d'Henry, le temps
Est venu! Reste à me trouver nouvelle concubine
Mais avec qui Henry se marie? Aliénor, sire!
Quoi? Je me marierais donc avec l'ancienne copine
De ce diable d'Henry, que j'ai hâte de nous unir!
Fabulle 02/07/2011
Qu'on comble nos invités!
Il est à vous, ce concombre? Simple vérification
Je fais parti du Conseil de Santé International
Alors, je me méfie de tout, des médicamentations
Des poulets, mais aussi des graines de soja halal
Mais ne laissons pas un concombre gâcher
Cette magnifique journée, il y a mariage
Sur le rocher! Festin de luxe, recherché
Préparé pas un grand chef, de voyage
Il revient spécialement pour concocter
Sa célèbre entrée de concombres macérés
C'est pour ça qu'on m'a invité, ils optaient
Pour leur sécurité alimentaire et à ne créer
Aucun incident, un drame dans la famille
Il faut à tout prix l'éviter! A tout prix?
Un million d'honoraires n'est pas trop, il brille
D'or ce prince, pour que des concombres, je trie
Fabulle 02/07/2011
Je fais parti du Conseil de Santé International
Alors, je me méfie de tout, des médicamentations
Des poulets, mais aussi des graines de soja halal
Mais ne laissons pas un concombre gâcher
Cette magnifique journée, il y a mariage
Sur le rocher! Festin de luxe, recherché
Préparé pas un grand chef, de voyage
Il revient spécialement pour concocter
Sa célèbre entrée de concombres macérés
C'est pour ça qu'on m'a invité, ils optaient
Pour leur sécurité alimentaire et à ne créer
Aucun incident, un drame dans la famille
Il faut à tout prix l'éviter! A tout prix?
Un million d'honoraires n'est pas trop, il brille
D'or ce prince, pour que des concombres, je trie
Fabulle 02/07/2011
vendredi 1 juillet 2011
Au bout du bout
Ce mois de juin n'en finissait plus
De soleil, de cours, d’interludes, d'incertitudes
Mais tout fini, certains dans l'inquiétude
D'un mois de juillet à errer, ce surplus
D'élèves, se sentent-ils perdus, à jamais?
Oh, non, ils auront une place dans nos cœurs
Cette prépa un peu spéciale de vainqueurs
D'équations différentielles de ce tercet
De soleil, de cours, d’interludes, d'incertitudes
Mais tout fini, certains dans l'inquiétude
D'un mois de juillet à errer, ce surplus
D'élèves, se sentent-ils perdus, à jamais?
Oh, non, ils auront une place dans nos cœurs
Cette prépa un peu spéciale de vainqueurs
D'équations différentielles de ce tercet
" y''+ 2λy' + ω02y = 0" Auriez vous un briquet?
Que je puisse, pyromane, mettre le feu
A mes doux noms, sympathiques sobriquets
Et à ces cours qui ne m'apportent plus secours
A ses journées passées désormais sur un divan
A me psychanalyser, reverrais-je un jour, le jour?
Fabulle 01/07/2011
Que je puisse, pyromane, mettre le feu
A mes doux noms, sympathiques sobriquets
Et à ces cours qui ne m'apportent plus secours
A ses journées passées désormais sur un divan
A me psychanalyser, reverrais-je un jour, le jour?
Fabulle 01/07/2011
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