lundi 5 juillet 2010

Parfois, t'es lourd pourtant!

C'est en déménageant quelques tableaux
Qu'on voit qu'être poète a ses avantages
Pas besoin d'acheter d'immenses locaux
Pour entreposer ses précieux ouvrages

Car un peintre, même peu productif
Prend de la place dans le rangement
A moins de faire des timbres créatifs
C'est lourd une œuvre, un étranglement

Car je me suis coltiné à porter l'art
Chaque mois de juillet, je descends les rues
Chargé de matériaux jusqu'à tard
Pour fêter la lourdeur des peintres férus

Je préfère la légèreté de la poésie
Dont les feuilles s'envolent au vent
Répandant poèmes dans les endroits indécis
Où de la poésie, on peut y vivre sans

Fabulle 05/05/2010

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