vendredi 16 juillet 2010

L'intrus

Je me sens toujours comme un intrus
Dans ce complexe d'habitations mobiles
J'aimerais comprendre, je suis à la rue
Passerais-je donc pour un débile?

Ce soir, j'irai faire un tour, seul
A l'aventure, il faut toujours repartir
Planter ses mots pour qu'ils fassent des glaïeuls
Les fleurs du poètes ne vont jamais dépérir

Ainsi, armé des plus belles fleurs
J'ai des chances de succès, égoïste
Semble cette idée, peut-être des pleurs
Aurais-je dû adresser, mais oublions la liste

Que chaque dimanche, certains énumèrent
Moi, ils sont près du cœur, chaque jour
Dans mes mots, ils se retrouvèrent
Je pouvais vivre et plaire à la cour

Fabulle 11/07/2010

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