Si le poète regarde la nuit arrivait
C'est par contradiction naturelle
Que de voir plonger le soleil de juillet
Dans la mer avenante et belle
L'homme a peur de la nuit, de l'inconnu
Le poète défie tout cela, limite
De se faire peur lui-même, mais nu
Il se présente devant l'insolite
Il faut bien qu'il serve d'éclaireur
A quelque chose au moins, la lumière
Ça doit être lui, le saule pleureur
Arrêtera de pleurer s'il sert
Ainsi, le poète dit que de choses belles
Existent la nuit, des étoiles, de la poésie
Des voiles disparaissant dans l'éternelle
Repoussant ainsi la peur par l'hérésie
Fabulle 13/07/2010
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