samedi 17 juillet 2010

Il va faire tout noir

Si le poète regarde la nuit arrivait
C'est par contradiction naturelle
Que de voir plonger le soleil de juillet
Dans la mer avenante et belle

L'homme a peur de la nuit, de l'inconnu
Le poète défie tout cela, limite
De se faire peur lui-même, mais nu
Il se présente devant l'insolite

Il faut bien qu'il serve d'éclaireur
A quelque chose au moins, la lumière
Ça doit être lui, le saule pleureur
Arrêtera de pleurer s'il sert

Ainsi, le poète dit que de choses belles
Existent la nuit, des étoiles, de la poésie
Des voiles disparaissant dans l'éternelle
Repoussant ainsi la peur par l'hérésie

Fabulle 13/07/2010

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