mardi 26 janvier 2010

Tant que je peux écrire

Nous sommes des ombres qui marchent
Dans une société trop oublieuse pour nous
Et pourtant, je résiste dans mon arche
Seul, j'écris aux lucioles: Rendez-nous

La liberté que jadis vous nous prîmes
Dans le berceau dans l'espoir terne
Que les hommes ne gravissent les cimes
De votre archipel, que l'on ne cerne

Vos projets les plus secrets mais la lune
Où vous habitez, nous l'avons déjà visité
Je vous l'assure, c'était à la une
D'un 21 juillet, décrit comme une nécessite

Alors, à mon tour de vous mettre en garde
Contre mon espèce, je ne pourrais
Peut-être ne pas tenir longtemps mais je regarde
Tant que je peux, après, je mourrai

Fabulle 26/01/2010

Aucun commentaire: