Et me voilà affublé d'un vêtement bariolé
Sans savoir comment, je me déshabille
Et même si la caméra, de mon intimité, violait
Je me change en habit qui me titille
Et dire qu'en ce samedi, j'ai accepté
D'arpenter les magasins à la recherche
De quelques bouts de tissus, j'ai opté
Pour un jean et un sweat, et je me perche
Sur un cintre pour qu'on oublie ma présence
Je suis pris de folie chevaleresque
Je veux tout voler, ma mère mit fin à ma démence
En me ramenant à la caisse dans une scène grotesque
Je me revois encore dans les cabines d'essayage
Passage forcée pour les marginaux de poètes
C'est la case obligée, le funeste péage
Que de s'habiller en début d'année, fini la fête!
Fabulle 04/01/2010
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