Je suis plus que seul au monde
En haut de mon phare isolé
Entouré par la rougeoyante onde
La mer agitée, la tempête salée
Je monte les marches de l'année
Les douze fenêtres de la grandeur
De l'homme qui est ici bien né
Sur Terre, dans sa splendeur
Voir si les vagues montent sur ma tête
Qui haut perché, au dessus de l'écume
Pas loin de Barfleur, la Manche prête,
A attendre l'intempérie, on hume
L'iode singulière de Gatteville
Qui inonde l'avenir du phare
Il n'y a plus personne, plus de ville
Le crépuscule de la Terre, il est trop tard
Fabulle 26/10/2009
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