Tiens, mais qui peut sonner à la porte
A cette heure! Josiane, va voir!
Trick or Treat! Ah, mon aorte!
Mais qui sont ces énergumènes habillés de noir
Alors, vous nous donnez des bonbons!
Et pour quelle raison ferai-je cela?
Bah, c'est Halloween alors il est de bon ton
D'offrir des caramels aux monstres que voilà!
Intéressant, cette nouvelle fête, Josiane
Le commerce a trouvé de nouvelles recettes
Ah, avec la crise, il se pavane
Ça ne va pas se passer comme ça!
Et toi, là-bas, rends moi mes sucettes
Bon, je vais voir l'épicier, et toi, touche pas à ça
Monsieur Durand! Comment allez-vous?
Plutôt mal, des gamins quémandent à la porte!
C'est normal, c'est Halloween! Oui, mais je ne me voue
A cela! Allez, soyez cool! Vous n'êtes pas un monstre de la sorte!
Fabulle M.Durand à Halloween 1/2
samedi 31 octobre 2009
Avec ou sans monstres?
Bon, je vais vous le faire synthétique
Pas de bonbon! C'est clair?
Toi le fantôme avec le déguisement pathétique
Tu sors de chez moi! Et repose ce verre!!
Josiane, j'en peux plus!
Ces gamins me fatiguent, ils sont
Tellement vivants, bon, je pars, à plus!
Et Monsieur Durand s'en alla
Voir son beau père au cimetière
Pour aller discuter un peu, et il s'en alla
Mais sur le trottoir: Monsieur, un bonbon!
Et les s'il vous plaît, tu connais?
Ben non, allez un bonbon!
Non merci, j'en veux pas, j'en ai déjà pris!
Et chez mon voisin, va sonner
C'est un drogué, et il va t'en donner des bonbons!
Fabulle M.Durand à Halloween 2/2
Pas de bonbon! C'est clair?
Toi le fantôme avec le déguisement pathétique
Tu sors de chez moi! Et repose ce verre!!
Josiane, j'en peux plus!
Ces gamins me fatiguent, ils sont
Tellement vivants, bon, je pars, à plus!
Et Monsieur Durand s'en alla
Voir son beau père au cimetière
Pour aller discuter un peu, et il s'en alla
Mais sur le trottoir: Monsieur, un bonbon!
Et les s'il vous plaît, tu connais?
Ben non, allez un bonbon!
Non merci, j'en veux pas, j'en ai déjà pris!
Et chez mon voisin, va sonner
C'est un drogué, et il va t'en donner des bonbons!
Fabulle M.Durand à Halloween 2/2
Retour de fantômes
Soirée de l'étrange ou pas
Les fantômes n'existent pas
C'est scientifique, c'est prouvé
Avec toutes ces histoires, vous m'éprouvez
Ah, revoilà, Monsieur le fantôme
Qui revient de son voyage au lac de Côme
Et l'Italie, c'est aussi idyllique
Qu'on le dit? Oui, mais j'aurai préféré le Mexique
Ah, ce que je vous comprends, le pays des morts
Enfin, on les traite comme de l'or
On mange sur les tombes des défunts
Mais moi, ça me couperait plutôt la faim!
Du moment que c'est pas la tête!
Ah, l'humour fantomatique, c'est d'un bête!
Mais enfin, ne disons pas trop de mal d'eux
Car un jour, on sera peut-être parmi eux
Fabulle, Halloween 2009
Les fantômes n'existent pas
C'est scientifique, c'est prouvé
Avec toutes ces histoires, vous m'éprouvez
Ah, revoilà, Monsieur le fantôme
Qui revient de son voyage au lac de Côme
Et l'Italie, c'est aussi idyllique
Qu'on le dit? Oui, mais j'aurai préféré le Mexique
Ah, ce que je vous comprends, le pays des morts
Enfin, on les traite comme de l'or
On mange sur les tombes des défunts
Mais moi, ça me couperait plutôt la faim!
Du moment que c'est pas la tête!
Ah, l'humour fantomatique, c'est d'un bête!
Mais enfin, ne disons pas trop de mal d'eux
Car un jour, on sera peut-être parmi eux
Fabulle, Halloween 2009
jeudi 29 octobre 2009
Dérivations
Je veux battre Einstein!
Sa relativité est une absurdité
Les critiques tombent des pipelines
Même des L ne peuvent s'empêcher de citer
La monstrueuse formule e=mc2
Si la célérité est au carré
C'est moi qui conseille à ces deux
Théoriciens de se barrer
Et si ce n'est déjà fait,
Je n'aime pas être rattraper
Les sciences ont ses ennemis, ses méfaits
De quelques scientifiques mal sapés
La bombe atomique, on sait c'est qui!
Et la téléportation ne viendra pas à bout
Du malheur anéantissant d'un absurde acquis
Dont on perdra le secret, tous au garde à vous!
Fabulle 29/10/2009
Sa relativité est une absurdité
Les critiques tombent des pipelines
Même des L ne peuvent s'empêcher de citer
La monstrueuse formule e=mc2
Si la célérité est au carré
C'est moi qui conseille à ces deux
Théoriciens de se barrer
Et si ce n'est déjà fait,
Je n'aime pas être rattraper
Les sciences ont ses ennemis, ses méfaits
De quelques scientifiques mal sapés
La bombe atomique, on sait c'est qui!
Et la téléportation ne viendra pas à bout
Du malheur anéantissant d'un absurde acquis
Dont on perdra le secret, tous au garde à vous!
Fabulle 29/10/2009
Au septième ciel
C'est peut-être un espoir mais on marche
A cette carotte, l'espoir fait vivre
On espère fouler l'autre coté de cette arche
Mais le plaisir existe-t-il quand on est ivre?
La société ne nous l'a inculqué
C'est dans nos gènes, même des généticiens
Et ce n'est pas la peine de le faire sur le parquet
Pour que l'ascension soit plus longue. L'Haïtien
N'espérait pas cela, le bon sauvage
Pourtant n'existe pas, l'âge d'or n'est
Sûrement pas dans le passé, c'est un ravage
De l'homme que de voir ce qui n'est pas né
Alors, cette espérance a-t-elle un avenir?
Je pense que oui, pour moi, les poètes sont finis
Des rescapés, comme moi, essayent de tenir
Le flambeau, mais Nico, Samy et moi sont les derniers dénis
Fabulle 29/10/2009
A cette carotte, l'espoir fait vivre
On espère fouler l'autre coté de cette arche
Mais le plaisir existe-t-il quand on est ivre?
La société ne nous l'a inculqué
C'est dans nos gènes, même des généticiens
Et ce n'est pas la peine de le faire sur le parquet
Pour que l'ascension soit plus longue. L'Haïtien
N'espérait pas cela, le bon sauvage
Pourtant n'existe pas, l'âge d'or n'est
Sûrement pas dans le passé, c'est un ravage
De l'homme que de voir ce qui n'est pas né
Alors, cette espérance a-t-elle un avenir?
Je pense que oui, pour moi, les poètes sont finis
Des rescapés, comme moi, essayent de tenir
Le flambeau, mais Nico, Samy et moi sont les derniers dénis
Fabulle 29/10/2009
Retour en sixième
L'humanité ne peut pas revenir au départ
Comme un lycéen ne peut pas retourner en sixième
Car, dans ce cas, l'homme ne prend part
A son évolution, et on ne veut pas être le deuxième
Homme à repartir dans l'Histoire
Voilà de l'humanité, son déboire
Il faut toujours avancer, c'est son devoir
De toujours espérer, de toujours y croire
Mais imaginons, rien qu'un instant
Vous, l'adulte accompli, le destin serein
Que vous seriez obliger de passer quelques temps
Sur un banc d'école, vous considériez cela vain?
La vie n'est pas une partie de Monopoly
Car quand on passe sur la case départ
On est content, mais ici, ce ne serait pas être poli
De réclamer ce nouveau et cruel départ
Fabulle 29/10/2009
Comme un lycéen ne peut pas retourner en sixième
Car, dans ce cas, l'homme ne prend part
A son évolution, et on ne veut pas être le deuxième
Homme à repartir dans l'Histoire
Voilà de l'humanité, son déboire
Il faut toujours avancer, c'est son devoir
De toujours espérer, de toujours y croire
Mais imaginons, rien qu'un instant
Vous, l'adulte accompli, le destin serein
Que vous seriez obliger de passer quelques temps
Sur un banc d'école, vous considériez cela vain?
La vie n'est pas une partie de Monopoly
Car quand on passe sur la case départ
On est content, mais ici, ce ne serait pas être poli
De réclamer ce nouveau et cruel départ
Fabulle 29/10/2009
mardi 27 octobre 2009
Gardien de phare
Je suis plus que seul au monde
En haut de mon phare isolé
Entouré par la rougeoyante onde
La mer agitée, la tempête salée
Je monte les marches de l'année
Les douze fenêtres de la grandeur
De l'homme qui est ici bien né
Sur Terre, dans sa splendeur
Voir si les vagues montent sur ma tête
Qui haut perché, au dessus de l'écume
Pas loin de Barfleur, la Manche prête,
A attendre l'intempérie, on hume
L'iode singulière de Gatteville
Qui inonde l'avenir du phare
Il n'y a plus personne, plus de ville
Le crépuscule de la Terre, il est trop tard
Fabulle 26/10/2009
En haut de mon phare isolé
Entouré par la rougeoyante onde
La mer agitée, la tempête salée
Je monte les marches de l'année
Les douze fenêtres de la grandeur
De l'homme qui est ici bien né
Sur Terre, dans sa splendeur
Voir si les vagues montent sur ma tête
Qui haut perché, au dessus de l'écume
Pas loin de Barfleur, la Manche prête,
A attendre l'intempérie, on hume
L'iode singulière de Gatteville
Qui inonde l'avenir du phare
Il n'y a plus personne, plus de ville
Le crépuscule de la Terre, il est trop tard
Fabulle 26/10/2009
6209 jours
Une continuité, une évolution
Sans cesse changée, durant ces jours
Une vie faîte d'inconstance et d'abnégation
Jusqu'à faire un petit tour
Voilà, où nous en sommes
Après moi, un homme, une jonque
Des lucioles et de Newton et ses pommes
Cyrano, la musique, la poésie et ma conque
Je me sens bien, mais au contraire
De Rimbaud, j'ai dix-sept ans
Et je me sens encore capable d'abstraire
Quelques données mathématiques et dans ce sang
Et mes veines, coulent la sérénité
Je suis jamais autant sérieux
Qu'aujourd'hui, je bois ma félicité
Et 17 ans, c'est déjà vieux
Fabulle 24/10/2009
Sans cesse changée, durant ces jours
Une vie faîte d'inconstance et d'abnégation
Jusqu'à faire un petit tour
Voilà, où nous en sommes
Après moi, un homme, une jonque
Des lucioles et de Newton et ses pommes
Cyrano, la musique, la poésie et ma conque
Je me sens bien, mais au contraire
De Rimbaud, j'ai dix-sept ans
Et je me sens encore capable d'abstraire
Quelques données mathématiques et dans ce sang
Et mes veines, coulent la sérénité
Je suis jamais autant sérieux
Qu'aujourd'hui, je bois ma félicité
Et 17 ans, c'est déjà vieux
Fabulle 24/10/2009
mardi 20 octobre 2009
Les chansons qui font na na na...
Sont des purs chefs d'œuvres
Qui échappe au temps, à la critique
Notre monde s'éveille, il faut que je œuvre
A son épanouissement, à faire une clique
Mon avenir se résume en trois mots
Na, na, na, qui ne veulent rien dire
Car la poésie ne rendra que les maux
Mais jamais la musique où l'on vire
Dans le sombrero du rêve
Et pourtant, les surréalistes ne sont pas
Mes amis de coeur, mais je fais la trêve
Avec les L, car il faut retirer son pas
Ça pourrait être dangereux, un L
Alors imaginez, mon dilemme
Quand je vois d'un coup, 4L
Et que tous, il faut que je les aime
Fabulle 19/10/2009
Qui échappe au temps, à la critique
Notre monde s'éveille, il faut que je œuvre
A son épanouissement, à faire une clique
Mon avenir se résume en trois mots
Na, na, na, qui ne veulent rien dire
Car la poésie ne rendra que les maux
Mais jamais la musique où l'on vire
Dans le sombrero du rêve
Et pourtant, les surréalistes ne sont pas
Mes amis de coeur, mais je fais la trêve
Avec les L, car il faut retirer son pas
Ça pourrait être dangereux, un L
Alors imaginez, mon dilemme
Quand je vois d'un coup, 4L
Et que tous, il faut que je les aime
Fabulle 19/10/2009
Le jazz est-il un noumène?
Un vilain air de jazz dénonçant
Les travers du port sur la côte
D'Opale, où la pluie s'amoncelant,
La crise en France, sur les fleurs, tu sautes
On ne fait pas gaffe au vélo
Qui veut vous renverser
Le temps de prendre de l'eau
Que les nuages se sont appliqués à verser
Il y a une conspiration contre moi
A Ouistreham, on me veut quelque chose
Et furtivement, je me retourne et vois
Ce que Ovide, ô rage, a vu en ce mois de pluviôse
Et pluviôse me rattrape, par le col
Je vais à Paris, chez moi, me promène
Pour retrouver celui qui a le beau rôle
Et je ne retrouva qu'un vieux noumène
Fabulle 19/10/2009
Les travers du port sur la côte
D'Opale, où la pluie s'amoncelant,
La crise en France, sur les fleurs, tu sautes
On ne fait pas gaffe au vélo
Qui veut vous renverser
Le temps de prendre de l'eau
Que les nuages se sont appliqués à verser
Il y a une conspiration contre moi
A Ouistreham, on me veut quelque chose
Et furtivement, je me retourne et vois
Ce que Ovide, ô rage, a vu en ce mois de pluviôse
Et pluviôse me rattrape, par le col
Je vais à Paris, chez moi, me promène
Pour retrouver celui qui a le beau rôle
Et je ne retrouva qu'un vieux noumène
Fabulle 19/10/2009
Thomas d'Aquin
Une grande controverse subsiste
Nico s'est étonné, et sur le vol
Paris-Rio, un s'est demandé s'il existe
Encore ce signe de sainteté au formol
Sa théologie n'a plus à enivrer
A embobiner des gens qui ne savaient pas lire
Et si tout ce qu'il écrivait, était vrai
C'est comme me dire à moi sire
Restons humble et sa philosophie en
Ressortira sur la tombe des Sinqueset
Et vous verrez que le vol, aux fils des ans
Sera légalisé, il faut suivre la voie des cinq C
Corruption, comptabilité, coordination
Corrélation et complètement con
Je sais, si on pense à la divination
Dont je fais preuve, ça en devient long
Fabulle 19/10/2009
Nico s'est étonné, et sur le vol
Paris-Rio, un s'est demandé s'il existe
Encore ce signe de sainteté au formol
Sa théologie n'a plus à enivrer
A embobiner des gens qui ne savaient pas lire
Et si tout ce qu'il écrivait, était vrai
C'est comme me dire à moi sire
Restons humble et sa philosophie en
Ressortira sur la tombe des Sinqueset
Et vous verrez que le vol, aux fils des ans
Sera légalisé, il faut suivre la voie des cinq C
Corruption, comptabilité, coordination
Corrélation et complètement con
Je sais, si on pense à la divination
Dont je fais preuve, ça en devient long
Fabulle 19/10/2009
vendredi 16 octobre 2009
A bas, les tracas!
La musique, comme la poésie, est magique
Elle vous enlève tous les maux
Pour en créer d'autres, de simples mots
Qui vous redonne une mine énergique
Alors, je vous le dis à vous tous
Écrivez ou écoutez, c'est féerique
Ça vous enlève votre vie pathétique
Et sautez sur le lit, enlevez les housses
Déguisez-vous en poète classe
Ou en adulte irresponsable
Jouez dans un bac à sable
Pour que jamais on ne se lasse
D'être un homme, à bas les tracas
Découvrez votre monde
Surfez sur les ondes
Nous avons tous la baraka
Fabulle 16/10/2009
Elle vous enlève tous les maux
Pour en créer d'autres, de simples mots
Qui vous redonne une mine énergique
Alors, je vous le dis à vous tous
Écrivez ou écoutez, c'est féerique
Ça vous enlève votre vie pathétique
Et sautez sur le lit, enlevez les housses
Déguisez-vous en poète classe
Ou en adulte irresponsable
Jouez dans un bac à sable
Pour que jamais on ne se lasse
D'être un homme, à bas les tracas
Découvrez votre monde
Surfez sur les ondes
Nous avons tous la baraka
Fabulle 16/10/2009
Averroès
La première fois que j'ai lu
Ce merveilleux nom philosophique
J'ai pensé immédiatement à mon salut
Car ce nom me rappelle une topique
Pas celle de Freud, mais plutôt
Une fleur qui commencerait
De la même façon, et je prends une moto
Que je trouve à coté lors de ma virée
Ou comme l'Aloe vera, je ne sais pas
Piloter des deux roues motorisés
D'une fleur qui fait un bel appât
On passe à un nom dans la risée
Angoisse, et on devient musulman
Je n'ai rien contre, je critique
Toutes les religions, et également
Les athées mais uniquement ceux d'Armorique
Fabulle 14/10/2009
Ce merveilleux nom philosophique
J'ai pensé immédiatement à mon salut
Car ce nom me rappelle une topique
Pas celle de Freud, mais plutôt
Une fleur qui commencerait
De la même façon, et je prends une moto
Que je trouve à coté lors de ma virée
Ou comme l'Aloe vera, je ne sais pas
Piloter des deux roues motorisés
D'une fleur qui fait un bel appât
On passe à un nom dans la risée
Angoisse, et on devient musulman
Je n'ai rien contre, je critique
Toutes les religions, et également
Les athées mais uniquement ceux d'Armorique
Fabulle 14/10/2009
A dix jours
Je suis à dix jours de ma majorité
Magique, et de la voiture automatique
D'un bonjour d'une bonne autorité
Et d'infos de plus en plus politiques
Et du changement de lauriers
Tout à refaire sous les hostilités
Et beaucoup de nuits sur l'oreiller
Et encore à dire des animosités
Alors, qu'on ne pense plus à prédire
Un bel avenir à ses amis
Car on n'a peur de maudire
Les gens qui tiennent aux tatamis
Et pour finir sur mes 17 ans
La JAPD s'annonce adorable
Les poèmes fleuriront et je ne sais comment
Je me retrouverai sur le front palpable
Fabulle 14/10/2009
Magique, et de la voiture automatique
D'un bonjour d'une bonne autorité
Et d'infos de plus en plus politiques
Et du changement de lauriers
Tout à refaire sous les hostilités
Et beaucoup de nuits sur l'oreiller
Et encore à dire des animosités
Alors, qu'on ne pense plus à prédire
Un bel avenir à ses amis
Car on n'a peur de maudire
Les gens qui tiennent aux tatamis
Et pour finir sur mes 17 ans
La JAPD s'annonce adorable
Les poèmes fleuriront et je ne sais comment
Je me retrouverai sur le front palpable
Fabulle 14/10/2009
Entraîneur de crise
Les gars, je ne vous le cache pas
La situation n'est pas très rose
Alors, on sortira pas à pas
De cet enfer, de notre névrose
Et j'ai trouvé la tactique imparable
A trois, vous vous mettez en tortue
J'appelle ça la carapace rentable
Car le ballon est protégé, et notre statut
Marque! On est sortie, c'est la joie
Tout le monde est content
Et moi, je gagne de l'argent
Et je resterai sous mon toit
Car on a besoin de moi que
Dans les mauvais moments
La crise, c'est du CO2 aqueux
Et dire, qu'encore, il nous ment
Fabulle 14/10/2009
La situation n'est pas très rose
Alors, on sortira pas à pas
De cet enfer, de notre névrose
Et j'ai trouvé la tactique imparable
A trois, vous vous mettez en tortue
J'appelle ça la carapace rentable
Car le ballon est protégé, et notre statut
Marque! On est sortie, c'est la joie
Tout le monde est content
Et moi, je gagne de l'argent
Et je resterai sous mon toit
Car on a besoin de moi que
Dans les mauvais moments
La crise, c'est du CO2 aqueux
Et dire, qu'encore, il nous ment
Fabulle 14/10/2009
Un égarement
Un bruit lointain se fait entendre
Sans changer mes habitudes, je place
Les dernières affaires et sans attendre
Le car part, et moi, je sors de ma nasse
Et là, pour bien faire, je me momifie
J'hiberne en attendant en vain
Le froid est là, je ne me fis
Pas d'illusions, il ne passera plus que demain
Alors, que faire? Le courage manque
Retourner vers ma maison vide
Les autres sont sortis de leur planque
Ou rester dans cet abri, pas bien lucide?
Je prends la route mais ne m'arrête
Je me mets à courir bêtement
Il pleut, je fais, je ne sais quelle tête
Mais je suis libre de mon égarement
Fabulle 14/10/2009
Sans changer mes habitudes, je place
Les dernières affaires et sans attendre
Le car part, et moi, je sors de ma nasse
Et là, pour bien faire, je me momifie
J'hiberne en attendant en vain
Le froid est là, je ne me fis
Pas d'illusions, il ne passera plus que demain
Alors, que faire? Le courage manque
Retourner vers ma maison vide
Les autres sont sortis de leur planque
Ou rester dans cet abri, pas bien lucide?
Je prends la route mais ne m'arrête
Je me mets à courir bêtement
Il pleut, je fais, je ne sais quelle tête
Mais je suis libre de mon égarement
Fabulle 14/10/2009
vendredi 9 octobre 2009
Une semaine à l'image
Lundi, je sors, il pleut, je m'essuie
Mardi, quand je rentre, je suis
Trempé de vie mais aussi de pluie
Mercredi, la philo ne m'a pas tué
J'estime avoir le droit sur ce buis
Qui a caché qu'il était devenu muet
Jeudi, cette tempête est immortelle
J'ai eu l'idée d'une ritournelle
Je travaille sur un banc en face
De mon lycée, vive la pluie tenace!
Vendredi, je suis toujours en vie
Mais les choses ne se calment pas
J'ai bien sur le temps, un avis
Mais celui-ci ne vous regarde pas
Après tout, c'est mon avis et ma vie
Fabulle 09/10/2009
Mardi, quand je rentre, je suis
Trempé de vie mais aussi de pluie
Mercredi, la philo ne m'a pas tué
J'estime avoir le droit sur ce buis
Qui a caché qu'il était devenu muet
Jeudi, cette tempête est immortelle
J'ai eu l'idée d'une ritournelle
Je travaille sur un banc en face
De mon lycée, vive la pluie tenace!
Vendredi, je suis toujours en vie
Mais les choses ne se calment pas
J'ai bien sur le temps, un avis
Mais celui-ci ne vous regarde pas
Après tout, c'est mon avis et ma vie
Fabulle 09/10/2009
Ma drogue
Je n'ai qu'une seule drogue, c'est la poésie
Qui enivre de douce mélancolie
Qui entraîne dans la plus profonde frénésie
Quand je flâne à Paris, rue de Rivoli
On ne s'en sépare jamais, essayez
Vous verrez le monde sous un autre œil
Et vous ne serait plus déçu de balayer
Au rythme des mots, je fais le deuil
Le deuil d'une vie simple et sage
Le poésie vous rend fou, et de cette folie
On ne sort jamais des images
Qui hantent ce monde lorsque je me relis
Et pour solutionner cette dépendance
J'écris pour ne plus ressentir
Mon ancienne et vaine indépendance
Je suis prisonnier des mots, non, sans mentir?
Fabulle 09/10/2009
Qui enivre de douce mélancolie
Qui entraîne dans la plus profonde frénésie
Quand je flâne à Paris, rue de Rivoli
On ne s'en sépare jamais, essayez
Vous verrez le monde sous un autre œil
Et vous ne serait plus déçu de balayer
Au rythme des mots, je fais le deuil
Le deuil d'une vie simple et sage
Le poésie vous rend fou, et de cette folie
On ne sort jamais des images
Qui hantent ce monde lorsque je me relis
Et pour solutionner cette dépendance
J'écris pour ne plus ressentir
Mon ancienne et vaine indépendance
Je suis prisonnier des mots, non, sans mentir?
Fabulle 09/10/2009
mercredi 7 octobre 2009
Saint Anselme
La preuve que Dieu existe
Est le fait qu'il ne peut pas ne pas exister
Et là, on est sur la piste
Incompréhensible, il vous faut donc lister :
Ce qu'il dit est faux car
Cela ne peut pas n'être pas faux
Et ça c'est irréfutable, et là on aime les cars
Car il suffit d'y s'assoir pour aller à l'échafaud
Surtout s'il était noir à la ségragation
Il n'aurait peut-être pas pu s'assoir
Dans un car et réfléchir à la preuve illusoire
Que Dieu n'est peut-être pas création
Fabulle 07/10/200-
Est le fait qu'il ne peut pas ne pas exister
Et là, on est sur la piste
Incompréhensible, il vous faut donc lister :
Ce qu'il dit est faux car
Cela ne peut pas n'être pas faux
Et ça c'est irréfutable, et là on aime les cars
Car il suffit d'y s'assoir pour aller à l'échafaud
Surtout s'il était noir à la ségragation
Il n'aurait peut-être pas pu s'assoir
Dans un car et réfléchir à la preuve illusoire
Que Dieu n'est peut-être pas création
Fabulle 07/10/200-
Saint Augustin
Le passé n'est qu'un présent qui passe.
Vous avez quatre heures!
Et pour nous sortir de cette mauvaise passe
Je fais appel aux confessions de ce sieur
En effet, où est le temps que Dieu
A soi-disant créé?
Et où est le temps passé? Aux cieux?
Sûrement pas, c'est bien trop sacré!
C'est avec des arguments comme ça
Qu'on avance en métaphysique
Oh, je dénigre, cela me passa
Ah, j'en perds la conjugaison fatidique
Bon, je me suis confessé, c'est une simple
Histoire de temps,
Et le temps qu'il fait, c'est si simple
De l'avoir, ouvrez votre fenêtre, oh, du vent!
Fabulle 06/10/2009
Vous avez quatre heures!
Et pour nous sortir de cette mauvaise passe
Je fais appel aux confessions de ce sieur
En effet, où est le temps que Dieu
A soi-disant créé?
Et où est le temps passé? Aux cieux?
Sûrement pas, c'est bien trop sacré!
C'est avec des arguments comme ça
Qu'on avance en métaphysique
Oh, je dénigre, cela me passa
Ah, j'en perds la conjugaison fatidique
Bon, je me suis confessé, c'est une simple
Histoire de temps,
Et le temps qu'il fait, c'est si simple
De l'avoir, ouvrez votre fenêtre, oh, du vent!
Fabulle 06/10/2009
lundi 5 octobre 2009
La cinquième colonne
On compte toujours sur quelqu'un d'autre
Pour venir nous aider, nous approuver
Et on attend en amorçant un retrait
D'actions, d'initiatives, plus rien à prouver
Voilà, on s'appuie sur une cinquième colonne
Mais celle-ci n'existe pas
Et pour illustrer ce à quoi je raisonne
Voilà de l'U.R.S.S, un fameux repas
N'hésite pas, fonce, rallie tes amis!
Oui, mais l'Europe le voudra-t-elle?
La force fait tout, regarde tes ennemis
Oui, je vais réunir mes partisans sous ma tutelle
Le tour est joué, la cinquième colonne créée
On se repose sur sa bombe prêt à frapper
Sa vie, dictée, idéalement encrée
Sur des appuis invisibles, on se laisse happer
Fabulle 04/10/2009
Pour venir nous aider, nous approuver
Et on attend en amorçant un retrait
D'actions, d'initiatives, plus rien à prouver
Voilà, on s'appuie sur une cinquième colonne
Mais celle-ci n'existe pas
Et pour illustrer ce à quoi je raisonne
Voilà de l'U.R.S.S, un fameux repas
N'hésite pas, fonce, rallie tes amis!
Oui, mais l'Europe le voudra-t-elle?
La force fait tout, regarde tes ennemis
Oui, je vais réunir mes partisans sous ma tutelle
Le tour est joué, la cinquième colonne créée
On se repose sur sa bombe prêt à frapper
Sa vie, dictée, idéalement encrée
Sur des appuis invisibles, on se laisse happer
Fabulle 04/10/2009
Un autre voyage
C'est dans ces jours moroses
Qu'on veut partir voyager
Lancer au monde de belles roses
Mais on n'est pas assez âgé
Et puis, il faut un passeport
Une identité même si on doit la trouver
Et puis à passer la douane de l'aéroport
C'est à vous dégoûter de vous sauver
On resterait bien chez soi
Et là, on rate notre humanité
Car on n'a plus une minute à soi
Je ne veux pas dire pour les petites félicités
Non, pour prendre le temps de connaître
Soi-même, mais également l'autre
Oh, c'est des beaux sentiments qui vont paraître
Mais pendant ce temps, dans le canapé, on se vautre
Fabulle 04/10/2009
Qu'on veut partir voyager
Lancer au monde de belles roses
Mais on n'est pas assez âgé
Et puis, il faut un passeport
Une identité même si on doit la trouver
Et puis à passer la douane de l'aéroport
C'est à vous dégoûter de vous sauver
On resterait bien chez soi
Et là, on rate notre humanité
Car on n'a plus une minute à soi
Je ne veux pas dire pour les petites félicités
Non, pour prendre le temps de connaître
Soi-même, mais également l'autre
Oh, c'est des beaux sentiments qui vont paraître
Mais pendant ce temps, dans le canapé, on se vautre
Fabulle 04/10/2009
Radio Pékin
Ah, tiens, si j'écoutais pour une fois
Mon prof d'histoire, oui, aux chinois
Extirpons l'info sur Radio Pékin
Ça va me plaire, je suis taquin
J'allume, et même si c'est hypothétique
Notre information est pathétique
On salue en ne saluant l'anniversaire
Du communiste en oubliant les commissaires
Qui cherchent toujours les opposants
Il faudrait vérifier mais on craint pour le sang
Les répressions sont arrosées, c'est ça
A Radio Pékin, il ne disent pas ça
On peut critiquer les journalistes français
Ils ont bien des défauts mais lancez
Vous à la poursuite de la vérité
Le chemin est long, l'info, faut la mériter
Fabulle 04/10/2009
Mon prof d'histoire, oui, aux chinois
Extirpons l'info sur Radio Pékin
Ça va me plaire, je suis taquin
J'allume, et même si c'est hypothétique
Notre information est pathétique
On salue en ne saluant l'anniversaire
Du communiste en oubliant les commissaires
Qui cherchent toujours les opposants
Il faudrait vérifier mais on craint pour le sang
Les répressions sont arrosées, c'est ça
A Radio Pékin, il ne disent pas ça
On peut critiquer les journalistes français
Ils ont bien des défauts mais lancez
Vous à la poursuite de la vérité
Le chemin est long, l'info, faut la mériter
Fabulle 04/10/2009
dimanche 4 octobre 2009
Plotin
Vu son nom, ça ne peut-être que Platon
Donc je vous prie de vous rapporter
Au poème éponyme, mais là, où va-t-on?
Chercher le beau! Et qu'est-ce qui faut emporter?
Du stoïcisme, c'est pas recommandé
De la symétrie, pourquoi pas, après tout?
Quand un facteur nous apporte un recommandé
Est-ce beau? Bonne question, après tout!
Et désolé, je vais pour une fois, apporter
Une pierre de mon édifice à la réponse
Alors bouchez vous les oreilles, sortez
Philosophes, le beau est en quinconce
Je m'explique: le beau est humain
Et les humains sont des atomes s'entrechoquant
Prêt à faire tomber d'un coup de main
L'édifice de la vie, c'est éloquent!
Fabulle 04/10/2009
Donc je vous prie de vous rapporter
Au poème éponyme, mais là, où va-t-on?
Chercher le beau! Et qu'est-ce qui faut emporter?
Du stoïcisme, c'est pas recommandé
De la symétrie, pourquoi pas, après tout?
Quand un facteur nous apporte un recommandé
Est-ce beau? Bonne question, après tout!
Et désolé, je vais pour une fois, apporter
Une pierre de mon édifice à la réponse
Alors bouchez vous les oreilles, sortez
Philosophes, le beau est en quinconce
Je m'explique: le beau est humain
Et les humains sont des atomes s'entrechoquant
Prêt à faire tomber d'un coup de main
L'édifice de la vie, c'est éloquent!
Fabulle 04/10/2009
jeudi 1 octobre 2009
La quatrième heure
Après le sport, après les heures
Vient la cruelle quatrième heure
Celle où l'estomac sort de ses gonds
Passe à l'action, et jusqu'au dîner, c'est long!
L'armoire à biscuits nous tend les bras
Qui ne répondent plus de mes gestes
Je cadenasse, la clé, bon débarras
Mais la quatrième heure tourne, allez, juste un zeste!
Non, la morale, le moi, c'est tout ça
Que l'homme accepte avant qu'il ne passa
A l'acte, le cruel assassinat
De la consommation et des ananas
Mon péché mignon, c'est dur de résister
Imaginez pendant la Seconde guerre
C'était pas simple et on n'insistait
Sur le goûter, ah, je tombe à terre!
Fabulle 30/09/2009
Vient la cruelle quatrième heure
Celle où l'estomac sort de ses gonds
Passe à l'action, et jusqu'au dîner, c'est long!
L'armoire à biscuits nous tend les bras
Qui ne répondent plus de mes gestes
Je cadenasse, la clé, bon débarras
Mais la quatrième heure tourne, allez, juste un zeste!
Non, la morale, le moi, c'est tout ça
Que l'homme accepte avant qu'il ne passa
A l'acte, le cruel assassinat
De la consommation et des ananas
Mon péché mignon, c'est dur de résister
Imaginez pendant la Seconde guerre
C'était pas simple et on n'insistait
Sur le goûter, ah, je tombe à terre!
Fabulle 30/09/2009
Voie off
Le groupe se dirige maintenant vers
Le petit village de Maemba
Dernier refuge de la tribu des hommes verts
Qu'on peut retrouver en photo dans le cabas
De la personne qui passe : Micro-trottoir!
Madame, que pensez-vous des hommes verts?
Quoi, ils existent, mon dieu, ma bouilloire!
Et sur ce, elle s'en va bouleversé, et ouvert
A cette petite civilisation d'Afrique
Qui ne se contentent pas que du fric
Qui gâche notre petite civilisation
Mais sans argent, on ne fait pas de collation
Et le programme touche à sa fin
Je vais vous parler de mon prochain "C'est à qui?"
Cela sera sur la grande faim
Où l'on mangerai n'importe quoi ou n'importe qui!
Fabulle 30/09/2009
Le petit village de Maemba
Dernier refuge de la tribu des hommes verts
Qu'on peut retrouver en photo dans le cabas
De la personne qui passe : Micro-trottoir!
Madame, que pensez-vous des hommes verts?
Quoi, ils existent, mon dieu, ma bouilloire!
Et sur ce, elle s'en va bouleversé, et ouvert
A cette petite civilisation d'Afrique
Qui ne se contentent pas que du fric
Qui gâche notre petite civilisation
Mais sans argent, on ne fait pas de collation
Et le programme touche à sa fin
Je vais vous parler de mon prochain "C'est à qui?"
Cela sera sur la grande faim
Où l'on mangerai n'importe quoi ou n'importe qui!
Fabulle 30/09/2009
La contemplation
Qu'est-ce que je vois? Un mec mal rasé
Mal coiffé, mal constitué
Et avec ces cernes, peut-être lassé
Où les coups sont prêt à ruer
Un visage qui au fil, ne me reviens pas
Une posture de pseudo-poète
Et des épis parfaits qui ne passeront pas
L'hiver, c'est le visage de ma tête
Quand je me souris, je vois des dents
A peu près blanches pour l'instant
Et un homme qui ne fait pas Ramadan
Qui change au fil du temps
Ce miroir est sadique et pourtant
Quand je regarde cette belle pomme d'Adam
On se dit que le cours du temps
Fait que l'homo que je suis, a pas mal d'ans
Fabulle 30/09/2009
Mal coiffé, mal constitué
Et avec ces cernes, peut-être lassé
Où les coups sont prêt à ruer
Un visage qui au fil, ne me reviens pas
Une posture de pseudo-poète
Et des épis parfaits qui ne passeront pas
L'hiver, c'est le visage de ma tête
Quand je me souris, je vois des dents
A peu près blanches pour l'instant
Et un homme qui ne fait pas Ramadan
Qui change au fil du temps
Ce miroir est sadique et pourtant
Quand je regarde cette belle pomme d'Adam
On se dit que le cours du temps
Fait que l'homo que je suis, a pas mal d'ans
Fabulle 30/09/2009
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