Les barreaux frémissent de bonheur
Ils ont un nouveau compagnon
Car l'autre s'est échappé d'Honfleur
Le prisonnier entre chez l'homme de cromagnon
La lune éclaire ses sourcils
Vifs, ils paraissent dans l'obscurité
Il guette les bruits de son exil
Préférant au groupe, l'unité
Les souris n'ont plus peur
Elles le harcèlent enfin
L'habitude dénotait en quelques heures
D'une faim qui ressemble à l'ultime fin
Le gardien rentre sans un bruit
Il donne à manger d'une voix cruelle
Sans compassion pour l'homme de la nuit
Et me dit silencieusement : "Creuse avec cette truelle"
Fabulle 20/03/2009
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