Voilà, quand le poète s'ennuie
Il fait des vers, au détour de la nuit
Et il arrive qu'il vient à lui
Des gens synonymes, au détour d'une nuit
Les rencontres s'en vont sans un sou
Ils ont tout dépensé pour un pou
Et le soleil jalouse ces cailloux
Pauvres humains qui sont pour eux, des loups
Le poète discute de tout et de rien
Au détour de la nuit, il caresse son chien
Il discute avec des gens, des vauriens
Au détour d'une nuit, au poète, il vient
La possession du démon des arts
Qui sans cesse, dans les beaux-arts
Chagrine l'artiste et la mare aux canards
Trop peint par le maître et son dard
Fabulle 29/03/2009
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