Tout homme meurt,
Aujourd'hui, c'est mon jour,
Allongé dans ce lit, je pleure,
Enfermé dans cet hôpital depuis dix-huit jours.
Personne ne sais ce que j'ai,
Personne pour se soucier de mon sort,
La petite boutique que j'avais,
Se sentira seul sans mon corps.
Les médecins, aux mines désolées,
M'annonce que je vais mourir,
Ça, je le savais,
Il n'y a plus qu'à en finir.
Juste une dernière volonté,
Avant de rejoindre ses chers morts,
Souaitée à cette vielle Terre ratée,
De ne pas s'encombrer du mauvais sort.
Fabulle
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