C'est le troisième depuis janvier,
Il est mort de froid,
Il était tombé à mes cotés,
J'espère loin, le jour où ce sera moi.
On ne vit de pas grand chose
Dans les quartiers de Paris,
On regarde les bouquets de roses,
Sortir des grandes épiceries.
Des gens passent, sans nous regarder,
D'autres nous donnent un peu d'argent,
En tout cas, ceux qui ne savent qu'ignorer,
Je leur dis que ça peut leur arriver dans peu de temps.
On souffre de froid, de faim,
Des cartons, il faut habiter,
Je sais que moi et mes copains,
On ne pourra, bientôt, que succomber.
Fabulle
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