vendredi 9 février 2007

Mort, un soir d'hiver en Arctique

Les degrès ne cessent de baisser,
Dans l'Artique, un soir d'hiver;
Je pense que j'en ai assez.
J'enfile mon polaire vert.

Puis je sors de ma tente ,
Je jette les grosses couvertures,
Je marche d'une lenteur impressionante,
Mes mains sont dèja pleines d'engelures.

Quelques pas, me rapprochant du pôle,
J'atteins mon objectif ultime,
Avant enfermé sous ses tôles,
Les bidonvilles n'ont pas d'estime.

Le vent glacial effleure ma peau,
Mes bottes se collent à la glace,
Je ragarde vers le haut,
Au paradis, espèrons qu'il reste une place.

Fabulle

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