Il était pourtant l'heure de partir
De trouver ma liberté de papier
Enfin, avoir l'audace de me dévêtir
Et ne plus vous revoir sans crier
On se serait vu comme ça de passage
Entre deux longs dîners mouvementés
On se raconterait nos vies bien sages
On se morfondrait au soleil l'été
Et lors des hivers, on se remémorerait
Nos jeux d'enfance, nos bêtises d'écolier
Sans que cela porte à conséquence, entraînerait
Des silences gênés pour la semaine déliée
Alors que jamais je n'ai pris le temps de vous trahir
Vous me rappelez sans cesse et vergogne
Que jamais, je ne puis vous quitter
Et passerai ma vie à observer les cigognes
Fabulle 06/09/2015
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