Comment te dire que j'ai froid dans les veines?
Qu'il faut pour que je t'aime, une chaleur mortelle
Que sans eau, je parcours les déserts, les plaines
Pour me rappeler l'amour, qui est-elle?
Il n'y avait plus rien entre nous
Juste une distance prudente et nécessaire
Une envie de prendre mes jambes à mon cou
Une autre envie d'engager un mercenaire
Mais se pourrait-il qu'on traverse tout ça
Qu'on se fasse aux images du réel
Que j'envahisse ton espace comme un chat
Qui sublimerait le fait d'être si belle
Cela reste mes pensées et suppositions
A ton égard de me mentir si souvent
Et parfois de blâmer toute la création
Pour te revoir comme avant
Fabulle 16/09/2015
jeudi 17 septembre 2015
lundi 7 septembre 2015
Les taiseux
Au fond de lui, il rumine ses secrets
Égraine la liste des gens qu'il connaît
Et se demande à qui il peut les dévoiler
Sans que cela fâche, entache sa maisonnée
Il imagine les probables conversations
Répète d'interminables introductions
Plante le décor, près d'un feu de cheminée
Un rendez-vous grave pour sa renommée
Il voudrait que l'humain passe avant tout
Qu'on oublie les querelles, le passé entre nous
Qu'on cause vrai et pas de débilités
Comme le temps qu'il fait, les récoltes à planter
Mais dans sa liste, il ne trouve personne
Pas une à qui ouvrir son cœur
Alors, il fulmine la journée, sermonne
Et se fonde fatalement dans sa douleur
Fabulle 06/09/2015
Égraine la liste des gens qu'il connaît
Et se demande à qui il peut les dévoiler
Sans que cela fâche, entache sa maisonnée
Il imagine les probables conversations
Répète d'interminables introductions
Plante le décor, près d'un feu de cheminée
Un rendez-vous grave pour sa renommée
Il voudrait que l'humain passe avant tout
Qu'on oublie les querelles, le passé entre nous
Qu'on cause vrai et pas de débilités
Comme le temps qu'il fait, les récoltes à planter
Mais dans sa liste, il ne trouve personne
Pas une à qui ouvrir son cœur
Alors, il fulmine la journée, sermonne
Et se fonde fatalement dans sa douleur
Fabulle 06/09/2015
Et je ne puis vous quitter
Il était pourtant l'heure de partir
De trouver ma liberté de papier
Enfin, avoir l'audace de me dévêtir
Et ne plus vous revoir sans crier
On se serait vu comme ça de passage
Entre deux longs dîners mouvementés
On se raconterait nos vies bien sages
On se morfondrait au soleil l'été
Et lors des hivers, on se remémorerait
Nos jeux d'enfance, nos bêtises d'écolier
Sans que cela porte à conséquence, entraînerait
Des silences gênés pour la semaine déliée
Alors que jamais je n'ai pris le temps de vous trahir
Vous me rappelez sans cesse et vergogne
Que jamais, je ne puis vous quitter
Et passerai ma vie à observer les cigognes
Fabulle 06/09/2015
De trouver ma liberté de papier
Enfin, avoir l'audace de me dévêtir
Et ne plus vous revoir sans crier
On se serait vu comme ça de passage
Entre deux longs dîners mouvementés
On se raconterait nos vies bien sages
On se morfondrait au soleil l'été
Et lors des hivers, on se remémorerait
Nos jeux d'enfance, nos bêtises d'écolier
Sans que cela porte à conséquence, entraînerait
Des silences gênés pour la semaine déliée
Alors que jamais je n'ai pris le temps de vous trahir
Vous me rappelez sans cesse et vergogne
Que jamais, je ne puis vous quitter
Et passerai ma vie à observer les cigognes
Fabulle 06/09/2015
Les midis de rentrée
Les parents courent vers leurs enfants
Il est temps de déjeuner, de débriefer
Alors que le bambin me mime l'éléphant
Je cherche le menu de ce qu'il va bouffer
La liste des fournitures dans une poche
Il se perd dans les étalages de cahiers
Ne trouvant pas le format, il reproche
Aux enseignants, un complot d'équipementiers
Et il se retrouve seul dans la cour de récré
Ne connaissant personne avec qui sympathiser
Il restera là jusqu'à qu'on vienne le chercher
Et lui fasse présenter un élève à embrasser
Puis sonne la cloche, l'heure de rentrer
Quand s'isole un enfant dans un coin
Caché au reste, pas envie de finir l'été
Que les vacances nous paraissent loin
Fabulle 05/09/2015
Il est temps de déjeuner, de débriefer
Alors que le bambin me mime l'éléphant
Je cherche le menu de ce qu'il va bouffer
La liste des fournitures dans une poche
Il se perd dans les étalages de cahiers
Ne trouvant pas le format, il reproche
Aux enseignants, un complot d'équipementiers
Et il se retrouve seul dans la cour de récré
Ne connaissant personne avec qui sympathiser
Il restera là jusqu'à qu'on vienne le chercher
Et lui fasse présenter un élève à embrasser
Puis sonne la cloche, l'heure de rentrer
Quand s'isole un enfant dans un coin
Caché au reste, pas envie de finir l'été
Que les vacances nous paraissent loin
Fabulle 05/09/2015
Noirceurs
Je ne supporte plus d'entendre les rires
Ni la liberté enfantine, ni les colères inutiles
Je n'aime plus divaguer dans mes délires
Le réel m'oppresse dans des frontières subtiles
Je ne peux plus distinguer ce que je suis
Ce qui m'aspire, me transcende, me fait vomir
Je n'ose qu'une chose, écrire et l'ennui
Qui m'accapare dans une tentative d'en finir
Alors, je marche par survie dans les rues de Paris
Et l'attaque s'assomme de cris étourdis
La nuit tombe, je croise des gens aigris
Mon reflet dans les vitrines me le dit
Et quand l'espoir, le dernier vient à manquer
Je traverse un pont sur la grande Seine
Et saute clandestinement pour une péniche, embarquer
Pour qu'advienne ce que vaudra mes veines
Fabulle 05/09/2015
Ni la liberté enfantine, ni les colères inutiles
Je n'aime plus divaguer dans mes délires
Le réel m'oppresse dans des frontières subtiles
Je ne peux plus distinguer ce que je suis
Ce qui m'aspire, me transcende, me fait vomir
Je n'ose qu'une chose, écrire et l'ennui
Qui m'accapare dans une tentative d'en finir
Alors, je marche par survie dans les rues de Paris
Et l'attaque s'assomme de cris étourdis
La nuit tombe, je croise des gens aigris
Mon reflet dans les vitrines me le dit
Et quand l'espoir, le dernier vient à manquer
Je traverse un pont sur la grande Seine
Et saute clandestinement pour une péniche, embarquer
Pour qu'advienne ce que vaudra mes veines
Fabulle 05/09/2015
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