Ne t'en vas pas, je sais, tu ne me connais pas
Mais il n'appartient qu'à toi que je t'appartienne
Enfuyons-nous par le bas de la table, après le repas
Et cette prairie que tu vois, elle est notre et tienne
Regarde les étoiles, imagine que je t'aurais perdu
Je me serais plongé dans la nuit, dans la clarté
Et je t'aurais aimé à travers Orion, bien entendu
Et j'aurais sombré de larmes, bloqué devant un sachet de thé
Alors tu vois ce à quoi tu as échappé, de mièvreries
Et de poèmes bâclés à l'eau de rose, sans superpose
Et sans repos, d'amour à six heures huit, de pierreries
Pour me rattraper de ma lâcheté, si jamais je n'ose
Heureusement tu es là, on a évité la cata
Imagine qu'on ne se serait jamais revu
Je me serais enfermé dans une vie et il rata
Tout ce en quoi il existait, en poète prévenu
Fabulle 13/02/2015
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