Il faut dire que je n'ai jamais
Oh jamais, autant pris le train
Et donc, la grève, subie comme jamais
Ai vécu de plein fouet, le pétrin
Preuve de la crise, j'écris sur post-it
Manque de place, comme dans le TGV que je prends
Obligé de parler anglais avec mon voisin, isn't-it?
A la SNCF, seuls les retards restent grands
Sachez que trois trains sur trois annulé
Le poète commence à s'énerver
Heureusement que par un Asiatique adulé
Mon œuvre fut, pour ce voyage sauvée
Alors, en fin de conte, sincèrement, merci
Je n'aurais jamais sinon autant traîner
Dans ces endroits tels que là et ici
Où mon poète fait figure de nouvel ainé
Fabulle 20/06/2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire