Plus personne ne s'intéresse à toi, Isère
Rivière paisible où le tram s'aglutine
Et personne n'est capable de voir la misère
Qui règne sur ces eaux, feuilles mortes, argentiques
Du siècle dernier, et soleil de reflets
L'autoroute, passant à côté, les hommes
Ne regardant pas leur berceau, les pamphlets
Critiquant ces eaux mortes, imaginez si Rome
N'avait plus son Tibre, ce ne serait plus Rome
Alors Grenoble sans Isère, ce serait la misère
Que l'on peut voir aussi sur les berges, des hommes
Vivent ici, sous la lumière bleutée, l'hiver
Ils le passent ici, au bord de cette puissance
Tumultueuse, mais qui pardonne aux hommes
De leur oubli, ignorance ou de leur indifférence
Laissons l'Isère faire, pourrait-on dire en somme...
Fabulle 24/10/2012
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