Me revoilà de nouveau sur les routes, euh, sur les rails
Je continue mon petit bonhomme de chemin ferroviaire
Et dans cette quête d'oraux, on se retrouve solitaire
Et je regarde par les fenêtres mon rail, je baille
Car c'est fatiguant tout cela, je n'ai même pas
Le temps d'écrire ce fameux poème qui mijotait
Dans ma tête depuis un moment, j'ajouterai
Des galères de trains supplémentaires, mais j'ai pas
Le droit d'en parler, je suis sous contrat
Avec la SNCF, elle me paye pour mes poèmes
Surprenant comme vous savez combien je les aime
Qui chatie bien, aime bien, on comptera
A la fin! Et de plus, ils m'ont remis sur les rails
Comme quoi, ça aurait été bête de descendre
A cette station de métro, et de vendre
Mes poèmes aux passants, une vie à crier à Raspail
Fabulle 13/07/2012
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