La vision de Saint-Lazare est pour le moins saisissante
Lumières dorées sur fond de verres embrasés
Trains glissants dans la pénombre bleutée qui hante
Cette gare aux mystères bien gardés, cadenasés
Ces louves tapies dans les galeries sont en reines
Prêtes à mordre le voyageur égaré, le Romulus
De l'histoire, tout recommencera, elles les savent, l'arène
Est prête, mon train aussi, je descend au terminus
Je ne vous raconterai pas l'épisode des chauves-souris
Tigres du Bengale ou araignées diurnes, gargouilles
Vivantes, cordes vibrantes, eau qui se nourrit
Robinetterie invisible, eau qui se mouille
Saint-Lazare s'échappe à ma vue, où vas-tu?
Mon cœur se balance de ce néo-classicisme
Ou néo-gothique, ma tête s'embrouille, elle se tue
A voir l'invisible, à voir au-delà de mon cynisme
Fabulle 20/07/2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire