Je n'aimais pas les chats jusqu'à qu'un chaton
Vienne squatter tous les jours mon perron
Depuis, mon genou est son Everest, il tente
D'avoir la tendresse, il griffe, il chante
Ses miaulements me rappellent la poésie
De Baudelaire, je n'avais jamais compris
Son idolâtrie pour ces animaux de Némesie
Qui s'attire la pitié des passants, qui prient
Qu'une paire d'yeux s'arrête sur les siens
Qu'une caresse vienne frôler son pelage
Mais je ne me laisserai pas, moi, Fabien
M'attendrir par cette boule de poil, son âge
Multiplié par sept, c'est un adulte pour nous
Ces chats retors me feront avoir tort
Comme toujours, ce chaton qui dort
Est plus fort que moi, plus fort que tout
Fabulle 16/05/2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire