J'ai si souvent vu cette scène au cinéma
Que je ne pensais qu'elle pouvait devenir réalité
Pourtant sur le champ de bataille, au milieu du Panama
C'est moi qui suis la proie de ces divinités
Moi qui suis offert à ces oiseaux de malheur
Je ne peux plus bouger, je suis condamné
L'armée au loin se replie, c'est quand on meurt
Qu'on se sent le plus seul, on aurait pu me ramener
Me soigner au quartier général, mais la guerre
Exige des sacrifices, vautours, dévorez-moi!
Je n'ai plus la force d'attendre, je ne peux de cet air
Saturé de sang, inspirer même un souffle, pendez-moi
Comme ces vils méchants dans Robin des Bois
Mangez-moi comme celui de la mythologie
Je vous en supplie, vous le demande, promettez-moi
Ma fin, une fin de cinéma, du cinéma d'anthologie
Fabulle 19/02/2012
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