On a attiré mon regard sur l'extraordinaire
La vision plus ou moins onirique de ce monde
Sur l'histoire que renferme les colonnes débonnaires
Et la guerre des héros de nos contes qui gronde
Dans ce monde soi-disant matérialiste. Je pensais
A une toute autre vilenie et on me démontre
Que celle des contes est celle des hommes, et lancé
Tel que je l'étais, je me replongeais à l'encontre
De mes principes dans les contes de mon enfance
J'ai redévoré le Petit Chaperon Rouge, ai suivi
De nouveau la trace du Petit Poucet, redonnai du sens
Moral à Barbe Bleue, et en grand enfant, ai ramené à la vie
Pour une dernière fois à la Belle au Bois dormant
Je les aimais ces héros désincarnés, et voilà
Que pris ces fables, j'aime le loup, ce grand méchant
Morale: les contes ne s’achèvent jamais, loin de là
Fabulle 15/02/2012
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