Comme les grands maîtres esquissaient
Leurs études préparatoires pour leurs chefs-d'œuvres
Je dessinais quelques croquis amassés
Les croquis de vie, et par une manœuvre
Subreptice, je me suis retrouvé grand maître
Ma vie valait un beau tableau, le Louvre
S'apprêtait à l'exposer, quand tout mon être
Changea d'un coup de pinceau raté, s'ouvre
Une longue période blanche, l'artiste ne peint
Plus, il se plaint, acrylique, et un jour
Reste seul devant sa toile, se force en vain
A peindre à partir de dessins passés, l'amour
N'y est plus... Mais Picasso est Picasso
Et le soleil renaît chaque jour, sans fatigue
Enfin prêt, pour peindre l'impossible, le fiasco
Dont je rêve, cette vision qui m'intrigue
Fabulle 22/10/2011
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