La nuit arrivant, les quelques clandestins
Que nous sommes se retrouvent sur la place
Affiches dans les bras, jusqu'au petit matin
On collera de village en village, notre limace
Ce tract de propagande, on dit que ça avance pas
Mais notre croisade à pied perd pied
Igor nous abandonne, on le laisse à son trépas
On a des affiches à placarder mais un drapier
Nous surprend, c'est la fuite, dans le fossé
Je me cache, attends que ça se passe
C'est dur de dénoncer, et après s'adosser
Au mur tranquillement sans rien qui vous tracasse
Alors demain matin, je recommencerai à afficher
Mes convictions, mes amis et moi, on continuera
A s'exclamer, à écrire, le début, c'est arracher
Les gens de la dictature, et puis... On vaincra!
Fabulle 07/03/2011
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