Je travaille mon style
Pour ne pas décevoir le jury
Je me repasse des vinyles
En mangeant des bols de riz
Je recherche l'épure japonaise
Le hérisson qui se réveille
Le surdoué à la mayonnaise
Est indigeste, cette veille
Le poète est un guerrier
Il affûte ses pauvres armes
Pour son dût, le payer
Il ne lui reste que ses larmes
Du plus humain des sentiments
Il n'y a que celui-ci qui convient
D'arborer en tout temps
Sur sa bannière, le poète revient
Fabulle 21/06/2009
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