Au bord de l'été, la mer
Tranquille, sans vague à l'âme
Roule sous le ciel amer
D'une fine pluie, tranchante comme une lame
Sous ce décor, court un homme
Il n'a point de but, de destination
Il s'arrêtera pour manger une pomme
Assoiffé par tant d'obstination
Pourquoi court-on pour rien?
Vers quel but tendons-nous?
C'est grâce aux larmes des chiens
Que l'humanité s'ouvre à nous
L'homme reprend son souffle
Pour le comprendre, il faut courir
De préférence, sous une pluie raffinée
Car simplement, on a peur de mourir
Fabulle 12/09/02
NON, je ne suis pas dyslexique
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