Je cherche mes œuvres les plus sacrées
Dans la bibliothèque de mon lycée
Avec cette belle reliure nacrée
Le rêve de tout poète, vous me ravissez
Mais il les a détruit lors d'un autodafé
Mes œuvres étaient jugées, condamnées
Ne plus sortir des bouches dans les cafés
A l'Index pointaient, au feu, amenaient
La critique a de tout temps fusé
Trop de morts, trop d'amour, trop de tout
Et pourtant dans ma tête, les mots usés
Rechignent à sortir, même pour vous
A la lueur de la lampe de ma chambre
La plume glisse sur le papier
Coincé entre quatre murs couleur ambre
Trop tôt, j'ai été mis à pied
Fabulle 24/02/2009
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