Je passe le Cap Horn
Car je ne sais ce qui orne
Le deux-centième poème
Et des efforts ,même,
134 cartouches d'encre
Qui sont venues poser l'ancre
De mon navire à ce cap,
Le cap des caps!
Pour l'occasion, je suis descendu
De mon navire, j'ai tout vendu,
Mon équipage est parti,
Seul, j'en ai pris le parti
Car la route est meilleure en solitaire,
Loin de tout, loin des terres,
La mer seul est ton univers
Le bleu teinté de gris et de vert
Se mélange dans mes yeux amers
Et dans ce triste voyage en mer!
Je remonterai vers l'Europe,
Boire deux ou trois chopes,
Retrouverai des amis d'époque
Si sur mer, tient bon la coque!
Je continuerai sans relâche
Car je ne veux pas être un lâche!
Fabulle 27/02/2009
samedi 28 février 2009
jeudi 26 février 2009
Demain
Demain, ce sera différent
Comme un souffle de glace
Sur le feu qui m'est indifférent
Je vivrai dans un vrai palace
Au bord de la cheminée
Je me téléporterai pour le Louvre
Annoncer une grande nouvelle animée
D'une volonté que des visages s'ouvrent
Demain, je ne serai plus cet associé
Anonyme, dans la foule qui pleure
Si ma vie mérite un dossier
J'aurais gagné, que ma vie demeure!
Vive le Roi, le roi est mort
Cela est la fin de toutes choses
Demain, je ne verrai l'aurore
Mais c'est la mort d'un virtuose
Fabulle 26/02/2009
Comme un souffle de glace
Sur le feu qui m'est indifférent
Je vivrai dans un vrai palace
Au bord de la cheminée
Je me téléporterai pour le Louvre
Annoncer une grande nouvelle animée
D'une volonté que des visages s'ouvrent
Demain, je ne serai plus cet associé
Anonyme, dans la foule qui pleure
Si ma vie mérite un dossier
J'aurais gagné, que ma vie demeure!
Vive le Roi, le roi est mort
Cela est la fin de toutes choses
Demain, je ne verrai l'aurore
Mais c'est la mort d'un virtuose
Fabulle 26/02/2009
L'écharpe du mardi
Chaque semaine, je me promène
Dans la ville et m'assoit sur un banc
Et passe le mardi, une jeune reine
Avec une écharpe d'un blanc éclatant
Les jours de pluie, elle s'assoit
Sur le rebord d'une boutique
Je lui offre mon parapluie pour qu'elle soit
Ma confidente et ma rhétorique
L'élocution que j'exerce en public
Est une catastrophe pour les oreilles
Si c'est si simple sans cette colique
C'est si dur qu'on me susurre "Égaye!"
Alors l'écharpe m'emmena au café
Des slameurs parlaient, zigzaguaient
Avec les mots, joli autodafé
Je me lève, je vais enfin divaguer
Fabulle 26/02/2009
Dans la ville et m'assoit sur un banc
Et passe le mardi, une jeune reine
Avec une écharpe d'un blanc éclatant
Les jours de pluie, elle s'assoit
Sur le rebord d'une boutique
Je lui offre mon parapluie pour qu'elle soit
Ma confidente et ma rhétorique
L'élocution que j'exerce en public
Est une catastrophe pour les oreilles
Si c'est si simple sans cette colique
C'est si dur qu'on me susurre "Égaye!"
Alors l'écharpe m'emmena au café
Des slameurs parlaient, zigzaguaient
Avec les mots, joli autodafé
Je me lève, je vais enfin divaguer
Fabulle 26/02/2009
mardi 24 février 2009
Pré-histoire
Il marchait dans la nuit quand
Il trouva cette boîte à musique
Il l'ouvrit, un son grisonnant au vent
Apparu dans la moiteur du jurassique
Cette histoire, aucun homme ne la vécue
Il n'était pas là, absent
De la chronologie et des écus
Il ne reste que le sang
Effectivement, c'est de l'histoire ancienne
Car ce singe découvrit la beauté
Elle l'attendait, vieille magicienne
Pour t'atteindre avec cruauté
Au soir de cet acte, naissait
La vraie humanité qu'on connaît
Depuis ce jour, tout le monde sait
Que c'est beau, un enfant qui naît
Fabulle 24/02/2009
Il trouva cette boîte à musique
Il l'ouvrit, un son grisonnant au vent
Apparu dans la moiteur du jurassique
Cette histoire, aucun homme ne la vécue
Il n'était pas là, absent
De la chronologie et des écus
Il ne reste que le sang
Effectivement, c'est de l'histoire ancienne
Car ce singe découvrit la beauté
Elle l'attendait, vieille magicienne
Pour t'atteindre avec cruauté
Au soir de cet acte, naissait
La vraie humanité qu'on connaît
Depuis ce jour, tout le monde sait
Que c'est beau, un enfant qui naît
Fabulle 24/02/2009
Noir de monde
Dans cette foule, je suis seul, noir de jais
Abandonné à mon sort, à la mélodie
J'écoute les badauds venu vendre aux âgés
Des gadgets inutiles pour leurs taudis
La foire du pays, l'événement du siècle
L'acheteur content d'avoir fait affaire
L'ami a eu l'occasion d'élargir son cercle
Le vendeur commence la recette qui est à faire
On remballe de toute part, les marchands
Ont bien travaillé, mais une ombre apparaît
Est-ce les remords des objets qu'on vend
Qui nous fait vendre, vivre, être affairé
Demain, le manège recommence
Tous les jours, la même routine
C'est dans cette folle démence
Que le marché ouvre à la chapelle Sixtine
Fabulle 24/02/2008
Abandonné à mon sort, à la mélodie
J'écoute les badauds venu vendre aux âgés
Des gadgets inutiles pour leurs taudis
La foire du pays, l'événement du siècle
L'acheteur content d'avoir fait affaire
L'ami a eu l'occasion d'élargir son cercle
Le vendeur commence la recette qui est à faire
On remballe de toute part, les marchands
Ont bien travaillé, mais une ombre apparaît
Est-ce les remords des objets qu'on vend
Qui nous fait vendre, vivre, être affairé
Demain, le manège recommence
Tous les jours, la même routine
C'est dans cette folle démence
Que le marché ouvre à la chapelle Sixtine
Fabulle 24/02/2008
Censuré
Je cherche mes œuvres les plus sacrées
Dans la bibliothèque de mon lycée
Avec cette belle reliure nacrée
Le rêve de tout poète, vous me ravissez
Mais il les a détruit lors d'un autodafé
Mes œuvres étaient jugées, condamnées
Ne plus sortir des bouches dans les cafés
A l'Index pointaient, au feu, amenaient
La critique a de tout temps fusé
Trop de morts, trop d'amour, trop de tout
Et pourtant dans ma tête, les mots usés
Rechignent à sortir, même pour vous
A la lueur de la lampe de ma chambre
La plume glisse sur le papier
Coincé entre quatre murs couleur ambre
Trop tôt, j'ai été mis à pied
Fabulle 24/02/2009
Dans la bibliothèque de mon lycée
Avec cette belle reliure nacrée
Le rêve de tout poète, vous me ravissez
Mais il les a détruit lors d'un autodafé
Mes œuvres étaient jugées, condamnées
Ne plus sortir des bouches dans les cafés
A l'Index pointaient, au feu, amenaient
La critique a de tout temps fusé
Trop de morts, trop d'amour, trop de tout
Et pourtant dans ma tête, les mots usés
Rechignent à sortir, même pour vous
A la lueur de la lampe de ma chambre
La plume glisse sur le papier
Coincé entre quatre murs couleur ambre
Trop tôt, j'ai été mis à pied
Fabulle 24/02/2009
La bonne flèche
Voilà ce que l'on ressent
Quand on est bloqué, désemparé
On a tout essayé, sans
Aucun succès, je suis à l'arrêt
Les forces obscures vous interdissent
De trouver la solution magique
Elle est là, elle subsiste
Pas loin d'ici, tout près de la musique
Alors, on réessaye, je la trouverais
Ça doit pas être bien compliqué
Suffit de demander, je verrais
Il faudra bien s'appliquer
Enfin, la joie, ça a marché
La salle me regarde, éberlué
Devant cet idiot, humble archer
J'ai trouvé la bonne flèche, plus qu'à saluer
Fabulle 24/02/2009
Quand on est bloqué, désemparé
On a tout essayé, sans
Aucun succès, je suis à l'arrêt
Les forces obscures vous interdissent
De trouver la solution magique
Elle est là, elle subsiste
Pas loin d'ici, tout près de la musique
Alors, on réessaye, je la trouverais
Ça doit pas être bien compliqué
Suffit de demander, je verrais
Il faudra bien s'appliquer
Enfin, la joie, ça a marché
La salle me regarde, éberlué
Devant cet idiot, humble archer
J'ai trouvé la bonne flèche, plus qu'à saluer
Fabulle 24/02/2009
Ça vous arrive d'y aller?
Mais où? Au théâtre naturellement
Car c'est là que le conte change
Ici, les rouages se répète continuellement
Avec cette lueur dans les yeux d'un ange
Car le spectateur est forcément distingué
Sa condition ne cause aucun problème
Tiens, regardez comment il est fringué
Ce n'est qu'un pauvre, un miséreux blême
Les coups retentissent, le rideau posé
Il ne roule pas, reste fermé
Le public s'inquiète, un premier à oser
A se lever, alors qu'un vieux dormait
Il regarde derrière le rideau
Rien! Personne! Juste une chose abjecte
Il lève le voile, comme l'a fait Feydeau
Voilà la pièce que j'ai vu: c'était Electre.
Fabulle 23/02/2009
Car c'est là que le conte change
Ici, les rouages se répète continuellement
Avec cette lueur dans les yeux d'un ange
Car le spectateur est forcément distingué
Sa condition ne cause aucun problème
Tiens, regardez comment il est fringué
Ce n'est qu'un pauvre, un miséreux blême
Les coups retentissent, le rideau posé
Il ne roule pas, reste fermé
Le public s'inquiète, un premier à oser
A se lever, alors qu'un vieux dormait
Il regarde derrière le rideau
Rien! Personne! Juste une chose abjecte
Il lève le voile, comme l'a fait Feydeau
Voilà la pièce que j'ai vu: c'était Electre.
Fabulle 23/02/2009
jeudi 19 février 2009
La lande (des chevaliers à Barbey)
N'avez-vous jamais poser les yeux
Sur la lande sordide de Lessay?
Repaire pour tractations de dieux
Cet endroit, il faut mieux le laisser
La nuit, c'est dans l'obscurité totale
Que s'aventurent de valeureux chevaliers
Ils attendent la venue de Tantale
Pour qu'ils puissent, Coutances, rallier
Barbey nous l'a bien confié
Il a écrit sans jamais y aller
Bien beau le courage du tonifié
Qui risquerait d'y mette un pied empalé
La lande est inhumaine, déserte
Pour cela, les légendes fleurissent
J'en ai entendues des mures et pas vertes
Mais je suis sûr qu'aucune ne périsse
De Fabulle qui affuble 18/02/2009
Sur la lande sordide de Lessay?
Repaire pour tractations de dieux
Cet endroit, il faut mieux le laisser
La nuit, c'est dans l'obscurité totale
Que s'aventurent de valeureux chevaliers
Ils attendent la venue de Tantale
Pour qu'ils puissent, Coutances, rallier
Barbey nous l'a bien confié
Il a écrit sans jamais y aller
Bien beau le courage du tonifié
Qui risquerait d'y mette un pied empalé
La lande est inhumaine, déserte
Pour cela, les légendes fleurissent
J'en ai entendues des mures et pas vertes
Mais je suis sûr qu'aucune ne périsse
De Fabulle qui affuble 18/02/2009
Y aurait-il?
Y aurait-il un avenir pour nous?
Ici, dans cette ville, dans ces lieux
Que ferait-on sur une île, nous
Trop vieux, prierions d'autres dieux
Vois-tu ce volcan? C'est nous
Il peut exploser à tout moment
Tu crois pas un peu comme nous
Quand on vit, on ment forcément
Y aurait-il un avenir pour notre couple
Car au téléphone, tu me coupes
Sans arrêt, que dire d'un couple
Qui sans cesse, se loupe
Virerions-nous sur l'île déserte
Pour être coupé de tout
Nous verrons comme l'herbe est verte
Et l'espoir ressurgirait, loin de tout
Fabulle 18/02/2009
Ici, dans cette ville, dans ces lieux
Que ferait-on sur une île, nous
Trop vieux, prierions d'autres dieux
Vois-tu ce volcan? C'est nous
Il peut exploser à tout moment
Tu crois pas un peu comme nous
Quand on vit, on ment forcément
Y aurait-il un avenir pour notre couple
Car au téléphone, tu me coupes
Sans arrêt, que dire d'un couple
Qui sans cesse, se loupe
Virerions-nous sur l'île déserte
Pour être coupé de tout
Nous verrons comme l'herbe est verte
Et l'espoir ressurgirait, loin de tout
Fabulle 18/02/2009
Mariage américain
Les invités sont assis sur des chaises
Bien rangées, laissant une allée
Pour la cérémonie qui nous plaise
Les mariés arrivent de la voiture balai
Déjanté, le banjo s'amuse
La folie gagne les invités
Petit solo de la cornemuse
Les gitans s'éclatent, prêt à léviter
Le gâteau arrive, vite mangé
Ces Américains, quelle rapidité!
Car on n'est pas là pour digérer
On a tout de même une dignité
Obliger de s'arrêter au STOP!
Le policier interpelle la voiture
La frénésie le prend, il opte
Pour son revolver, désinvolture
Fabulle 18/02/2009
Bien rangées, laissant une allée
Pour la cérémonie qui nous plaise
Les mariés arrivent de la voiture balai
Déjanté, le banjo s'amuse
La folie gagne les invités
Petit solo de la cornemuse
Les gitans s'éclatent, prêt à léviter
Le gâteau arrive, vite mangé
Ces Américains, quelle rapidité!
Car on n'est pas là pour digérer
On a tout de même une dignité
Obliger de s'arrêter au STOP!
Le policier interpelle la voiture
La frénésie le prend, il opte
Pour son revolver, désinvolture
Fabulle 18/02/2009
On se bat dans les rues
Moi et ma bande, on défend
La Guadeloupe, ses revendications
On sait pas de quoi il parle, on se fend
La poire, s'amuser sans altercation
Bon, on aime la bagarre
Vivre dans une cité, c'est quoi
A part se défendre, alors gare
A la bande et moi
Voir ce qui arrive aux bus
Qui arrivent en retard
Homo homini lupus
Plaute l'a dit, mais trop tard
En même temps, que peut-on faire?
Pour vivre, on fait la manche
Voici ce que mon imaginaire
Ferait si je n'habitais pas dans la Manche
Fabulle 18/02/2009
La Guadeloupe, ses revendications
On sait pas de quoi il parle, on se fend
La poire, s'amuser sans altercation
Bon, on aime la bagarre
Vivre dans une cité, c'est quoi
A part se défendre, alors gare
A la bande et moi
Voir ce qui arrive aux bus
Qui arrivent en retard
Homo homini lupus
Plaute l'a dit, mais trop tard
En même temps, que peut-on faire?
Pour vivre, on fait la manche
Voici ce que mon imaginaire
Ferait si je n'habitais pas dans la Manche
Fabulle 18/02/2009
Moscou
Moscou, départ de mon odyssée
La place rouge me guette dans sa beauté
Depuis que j'ai quitté l'Élysée
Je suis du côté de la cruauté
Je regarde ces trois coupoles rouges
Symbole de la révolution de Russie
Sur la terre, la neige bouge
Apparaît deux patins, ici
Je fais une balade sur la rivière gelée
On a peut-être voulu me charmer
Malgré cela, je reste lassé
Les Russes commencent à armer
Ils sort la grande bataille
Le sang pour leur indépendance
Malgré son petit problème de taille
La Russie est à Moscou et aux forêts denses
Fabulle 18/02/2009
La place rouge me guette dans sa beauté
Depuis que j'ai quitté l'Élysée
Je suis du côté de la cruauté
Je regarde ces trois coupoles rouges
Symbole de la révolution de Russie
Sur la terre, la neige bouge
Apparaît deux patins, ici
Je fais une balade sur la rivière gelée
On a peut-être voulu me charmer
Malgré cela, je reste lassé
Les Russes commencent à armer
Ils sort la grande bataille
Le sang pour leur indépendance
Malgré son petit problème de taille
La Russie est à Moscou et aux forêts denses
Fabulle 18/02/2009
dimanche 15 février 2009
Je suis un perdant
J'ai perdu au badminton
Sur une stupide chanson d'"Elton
Moi, je préfère les Beatles
Défendre à tout prix mes battles
Ouais, j'ai perdu ma raquette
L'amour aussi, je suis en quête
C'est comme dans la chanson
Sauf que là, c'est moi le con
Suffisait de le dire pour y croire
Et je me suis rendu sans y voir
Le destin qui m'attend au tournant
Avec son aspect explosif, détonant
Le rythme s'insurge en moi
Tous mes sens, détecteurs en émoi
Le rêve passe comme une furie
Se faufile, se sauve comme une souris
Fabulle 14/02/2009
Sur une stupide chanson d'"Elton
Moi, je préfère les Beatles
Défendre à tout prix mes battles
Ouais, j'ai perdu ma raquette
L'amour aussi, je suis en quête
C'est comme dans la chanson
Sauf que là, c'est moi le con
Suffisait de le dire pour y croire
Et je me suis rendu sans y voir
Le destin qui m'attend au tournant
Avec son aspect explosif, détonant
Le rythme s'insurge en moi
Tous mes sens, détecteurs en émoi
Le rêve passe comme une furie
Se faufile, se sauve comme une souris
Fabulle 14/02/2009
vendredi 13 février 2009
Vendredi 13
Superstition ou commémoration?
On pleure pourtant des hérétiques
Les templiers et leur condamnation
On connaît tous la musique
Alors malheur ou bonheur?
Ça dépend de quel coté on est
Apostolique, jour des bonnes heures
Pour l'ordre, la fin de ce qu'on était
Pour tout vous dire, je passe le code
J'aimerais me mettre coté catholique
Pour croire, j'en ferai l'ode
Même si je désapprouve le grand ecclésiastique
Peuples du monde cherchent références
Je jouerai au loto, gratterait des tickets
Et même, je ferai la révérence
Aux exterminateurs des templiers
Fabulle H-3
Étant donné que j'écris ce poème le lendemain
De sa création, je suis en mesure de vous dire
Que mon code, je ne le repasserai ni demain
Ni un autre jour car je peux le brandir
Re- Fabulle 13/02/2009 H+17
On pleure pourtant des hérétiques
Les templiers et leur condamnation
On connaît tous la musique
Alors malheur ou bonheur?
Ça dépend de quel coté on est
Apostolique, jour des bonnes heures
Pour l'ordre, la fin de ce qu'on était
Pour tout vous dire, je passe le code
J'aimerais me mettre coté catholique
Pour croire, j'en ferai l'ode
Même si je désapprouve le grand ecclésiastique
Peuples du monde cherchent références
Je jouerai au loto, gratterait des tickets
Et même, je ferai la révérence
Aux exterminateurs des templiers
Fabulle H-3
Étant donné que j'écris ce poème le lendemain
De sa création, je suis en mesure de vous dire
Que mon code, je ne le repasserai ni demain
Ni un autre jour car je peux le brandir
Re- Fabulle 13/02/2009 H+17
Beijing à toute vitesse
J'avoue à la lueur de la lune
Oui, j'aime "Beijing à toute vitesse"
Car même si de tricherie fait la une
Je resterai à l'écoute car j'aime l'ivresse
Des paysages aux pays enivrants
Traînent le retour du passé
Agonisant devant ce navrant
Futur qui nous oppresse, lassé
Je pense qu'on aime tous la vie
Certains la trouvent rude, d'autres douce
Mais chacun, bien sûr, à son avis
Le mien, voyager et partir à la rescousse
Les chinois, japonais ou africains
Avec les incas, mayas et russes
Sont tous sûr d'être quelqu'un
Car ils ont tous des coutumes et des us
Fabulle 13/02/09
Oui, j'aime "Beijing à toute vitesse"
Car même si de tricherie fait la une
Je resterai à l'écoute car j'aime l'ivresse
Des paysages aux pays enivrants
Traînent le retour du passé
Agonisant devant ce navrant
Futur qui nous oppresse, lassé
Je pense qu'on aime tous la vie
Certains la trouvent rude, d'autres douce
Mais chacun, bien sûr, à son avis
Le mien, voyager et partir à la rescousse
Les chinois, japonais ou africains
Avec les incas, mayas et russes
Sont tous sûr d'être quelqu'un
Car ils ont tous des coutumes et des us
Fabulle 13/02/09
L'âme du tigre
Le tigre blanc se bat au Japon
Pour unir et convertir les peuples
A cette vieille pratique du Nippon
Le silence, le bonheur d'un peuple
Le secret se garde jalousement
De générations en générations
Se perpétue le déroulement
Des jeux de toutes les nations
Le grand exil commença
Tandis que les pays émergeaient
Vers le Japon, le pays où cessa
Les guerres et le chant du geai
Le cerisier en fleur accueille
Les larmes du tigre blanc
Dans le temps, il fait le deuil
De la paix car ressurgit le sang
Fabulle 13/02/2009
Pour unir et convertir les peuples
A cette vieille pratique du Nippon
Le silence, le bonheur d'un peuple
Le secret se garde jalousement
De générations en générations
Se perpétue le déroulement
Des jeux de toutes les nations
Le grand exil commença
Tandis que les pays émergeaient
Vers le Japon, le pays où cessa
Les guerres et le chant du geai
Le cerisier en fleur accueille
Les larmes du tigre blanc
Dans le temps, il fait le deuil
De la paix car ressurgit le sang
Fabulle 13/02/2009
Courir pour quoi?
Au bord de l'été, la mer
Tranquille, sans vague à l'âme
Roule sous le ciel amer
D'une fine pluie, tranchante comme une lame
Sous ce décor, court un homme
Il n'a point de but, de destination
Il s'arrêtera pour manger une pomme
Assoiffé par tant d'obstination
Pourquoi court-on pour rien?
Vers quel but tendons-nous?
C'est grâce aux larmes des chiens
Que l'humanité s'ouvre à nous
L'homme reprend son souffle
Pour le comprendre, il faut courir
De préférence, sous une pluie raffinée
Car simplement, on a peur de mourir
Fabulle 12/09/02
NON, je ne suis pas dyslexique
Tranquille, sans vague à l'âme
Roule sous le ciel amer
D'une fine pluie, tranchante comme une lame
Sous ce décor, court un homme
Il n'a point de but, de destination
Il s'arrêtera pour manger une pomme
Assoiffé par tant d'obstination
Pourquoi court-on pour rien?
Vers quel but tendons-nous?
C'est grâce aux larmes des chiens
Que l'humanité s'ouvre à nous
L'homme reprend son souffle
Pour le comprendre, il faut courir
De préférence, sous une pluie raffinée
Car simplement, on a peur de mourir
Fabulle 12/09/02
NON, je ne suis pas dyslexique
mercredi 11 février 2009
Séance récréative
Il existe une salle noire
Allumée en de rares occasions
Pour retrouver une foule, le soir
Au théâtre de la libération
On bavardait en français
Même les Allemands s'y mettaient
Ils criaient, applaudissaient
Tout ce petit monde promettait
L'affiche dans le bourg annonçait
"Ce soir, séance récréative"
Tout le théâtre dénonçait
Les Allemands : résistance active
Fabulle 10/02/09
Allumée en de rares occasions
Pour retrouver une foule, le soir
Au théâtre de la libération
On bavardait en français
Même les Allemands s'y mettaient
Ils criaient, applaudissaient
Tout ce petit monde promettait
L'affiche dans le bourg annonçait
"Ce soir, séance récréative"
Tout le théâtre dénonçait
Les Allemands : résistance active
Fabulle 10/02/09
"J'aurais dû regarder Koh-Lanta"
Voilà notre belle jeunesse
Qui ne s'intéresse aux blessures
La passé sans happiness
On l'oublie, belle cassure
On préfère regarder Koh-Lanta
Voir de vrais héros se battre
Ou un doc sur les raies manta
Avec des plongeurs bleuâtres
On refuse l'atrocité
Les combats s'endorment dans l'oubli
On préfère s'enfermer dans l'opacité
Des boîtes noires établies
Alors, les langues ne sortent plus
Les jeunes font du skate dehors
Jetons les uniformes en surplus
Regardons la télé, et alors?
Fabulle 10/02/09
Qui ne s'intéresse aux blessures
La passé sans happiness
On l'oublie, belle cassure
On préfère regarder Koh-Lanta
Voir de vrais héros se battre
Ou un doc sur les raies manta
Avec des plongeurs bleuâtres
On refuse l'atrocité
Les combats s'endorment dans l'oubli
On préfère s'enfermer dans l'opacité
Des boîtes noires établies
Alors, les langues ne sortent plus
Les jeunes font du skate dehors
Jetons les uniformes en surplus
Regardons la télé, et alors?
Fabulle 10/02/09
Mes vêtements
J'ai sur moi toute la Terre
Les lieux où ont été fabriqués
Mes vêtements noirs pour l'hiver
Le tour du monde d'un sobriquet
Je rêve d'aller voir ces endroits
Et tout simplement rencontrer
Les gens qui sont sur moi
A l'instar du tissu froissé
Je ne fais rien pour les avoir
Ni rien pour me les payer
Ai-je le droit de croire
Que j'ai la chance de ne pagayer?
Si je vis là, c'est le hasard
Il est manichéen
Bien pour moi, et à l'instar
De tous les européens
Fabulle 09/02/2009
Les lieux où ont été fabriqués
Mes vêtements noirs pour l'hiver
Le tour du monde d'un sobriquet
Je rêve d'aller voir ces endroits
Et tout simplement rencontrer
Les gens qui sont sur moi
A l'instar du tissu froissé
Je ne fais rien pour les avoir
Ni rien pour me les payer
Ai-je le droit de croire
Que j'ai la chance de ne pagayer?
Si je vis là, c'est le hasard
Il est manichéen
Bien pour moi, et à l'instar
De tous les européens
Fabulle 09/02/2009
Les liaisons dangereuses
L'homme tombe perpétuellement
Se relève avec un bras cassé
Et voit qu'il est là, éternellement
Sans se préoccuper du futur passé
Il se relève vaillamment
Ne cherchant une réponse
Il attend l'évènement
Le sens des vies en quinconces
Ces dominos tombent à une vitesse
Cherchant un lien logique
Pourquoi est-elle princesse?
Pourquoi ce destin funeste?
Les choses sont-elles reliées?
Le cerveau contient la vérité
Mais tant qu'on exterminera les fous alliés
On ne sauvera pas l'humanité
Fabulle 09/02/2009
Se relève avec un bras cassé
Et voit qu'il est là, éternellement
Sans se préoccuper du futur passé
Il se relève vaillamment
Ne cherchant une réponse
Il attend l'évènement
Le sens des vies en quinconces
Ces dominos tombent à une vitesse
Cherchant un lien logique
Pourquoi est-elle princesse?
Pourquoi ce destin funeste?
Les choses sont-elles reliées?
Le cerveau contient la vérité
Mais tant qu'on exterminera les fous alliés
On ne sauvera pas l'humanité
Fabulle 09/02/2009
dimanche 8 février 2009
Guide pour bien manger
Trop de calories dans votre dîner
Supprimer les ainsi que votre déjeuner
Pour être en forme et en bonne santé
N'hésiter pas à vous laisser tenter
Les sucreries sont là pour vous aider
Et en manger empêche de se vider
Nouveaux slogans pour le prêt-à-manger
Selon mon prof d'anglais aucun danger
Pesez vous tous les ans pour regarder
Votre diabète qui ne va pas tarder
L'insuline à chaque jour et chaque heure
Un bon moyen pour exploser votre cœur
Alors, consommez sans crainte
Et vous aurez la flush quinte
Cinq maladies à suivre dans votre main
Et c'est vous qui succomberez demain
Fabulle 06/02/2009
Supprimer les ainsi que votre déjeuner
Pour être en forme et en bonne santé
N'hésiter pas à vous laisser tenter
Les sucreries sont là pour vous aider
Et en manger empêche de se vider
Nouveaux slogans pour le prêt-à-manger
Selon mon prof d'anglais aucun danger
Pesez vous tous les ans pour regarder
Votre diabète qui ne va pas tarder
L'insuline à chaque jour et chaque heure
Un bon moyen pour exploser votre cœur
Alors, consommez sans crainte
Et vous aurez la flush quinte
Cinq maladies à suivre dans votre main
Et c'est vous qui succomberez demain
Fabulle 06/02/2009
Ceci n'est pas une campagne
Non, c'est juste un bourrage de crâne
Ou encore, on peut appeler ça propagande
Pour abrutir encore plus des ânes
Qui deviennent stupide en bande
Ah, la joie que procure l'information
Ne devrait pas oublier la bêtise
Que les hommes manquent d'imagination
Les ados, les journaux les visent
Alors, on se méfie d'un attentat
Qui pourtant à Bagdad a eu lieu
La peur d'être agressé augmenta
Ainsi que le fait d'être vieux
La conclusion de cela est simple
Il suffit de juger par soi-même
Peut-être aussi d'être humble
Ou ne peut plus être tous les mêmes
Fabulle 06/02/2009
Ou encore, on peut appeler ça propagande
Pour abrutir encore plus des ânes
Qui deviennent stupide en bande
Ah, la joie que procure l'information
Ne devrait pas oublier la bêtise
Que les hommes manquent d'imagination
Les ados, les journaux les visent
Alors, on se méfie d'un attentat
Qui pourtant à Bagdad a eu lieu
La peur d'être agressé augmenta
Ainsi que le fait d'être vieux
La conclusion de cela est simple
Il suffit de juger par soi-même
Peut-être aussi d'être humble
Ou ne peut plus être tous les mêmes
Fabulle 06/02/2009
Au pied du lampadaire
J'ai entraperçu entre les gouttes de pluie
Un homme au sang froid imaginaire
L'hallucination paru le surprendre, lui
Je me suis couché au pied du lampadaire
La lumière bleuté n'éclairait qu'un œil
Du visage sanguinaire en face de l'immeuble
La pluie redoublait, l'homme fait son deuil
Du soleil oublié et de l'amour pour un meuble
Arraché à ses terres, le citadin s'endort
En ne pensant aux choses du lendemain
S'ils en restent pour vivre dans ce décor
Marcher sur les trottoirs des demains
Je ne crois pas forcément aux naïfs
Car chacun sait des choses inutiles
Par cela, il faut les réinvestir dans des if
Et répéter, rejouer les mêmes mélodies futiles
Fabulle 06/02/2009
Un homme au sang froid imaginaire
L'hallucination paru le surprendre, lui
Je me suis couché au pied du lampadaire
La lumière bleuté n'éclairait qu'un œil
Du visage sanguinaire en face de l'immeuble
La pluie redoublait, l'homme fait son deuil
Du soleil oublié et de l'amour pour un meuble
Arraché à ses terres, le citadin s'endort
En ne pensant aux choses du lendemain
S'ils en restent pour vivre dans ce décor
Marcher sur les trottoirs des demains
Je ne crois pas forcément aux naïfs
Car chacun sait des choses inutiles
Par cela, il faut les réinvestir dans des if
Et répéter, rejouer les mêmes mélodies futiles
Fabulle 06/02/2009
En vacances
On m'a dit : "Ce soir, c'est les vacances"
Aurais-je dû sauter de joie?
En tout cas, est tombée l'ultime sentence
Je suis un rabat-joie
J'ai dit : "Et les devoirs, qui va les faire?"
Arrête, le soleil est là, chatoyant
Il n'attend que toi, rien à faire
Le bonheur absolu au visage larmoyant
Alors dans le car, je pense au retour
Qui va survenir tout à coup
Et qui m'attend au virage, un jour
Je tomberai, me briserai le cou
Les vacances seront finies
Comme les jours et les nuits
Le car sera là, dans l'infini
D'une routine qui nous nuit
Fabulle 06/02/2009
Aurais-je dû sauter de joie?
En tout cas, est tombée l'ultime sentence
Je suis un rabat-joie
J'ai dit : "Et les devoirs, qui va les faire?"
Arrête, le soleil est là, chatoyant
Il n'attend que toi, rien à faire
Le bonheur absolu au visage larmoyant
Alors dans le car, je pense au retour
Qui va survenir tout à coup
Et qui m'attend au virage, un jour
Je tomberai, me briserai le cou
Les vacances seront finies
Comme les jours et les nuits
Le car sera là, dans l'infini
D'une routine qui nous nuit
Fabulle 06/02/2009
Des amis et un spleen
Embrumé dans le salon, ce matin
Je m'attarde à la table du déjeuner
J'ai oublié des choses, mes cours de latin
Pour le moment, le car venait
Venait jusqu'à mon arrêt
Main moi, encore en pyjama
Je ne puis l'emprunter, dans le vrai
Choix d'une vie, prendre un car ou pas
Alors l'école, le lycée, j'irai pas
Je ne ferai rien, languir sur mon canapé
Je trouverai des amis peu sympa
Car ils n'arrêteront pas de se taper
Ils se tairont quand je parlerais
Ils ne comprendront rien, mais bon
Ils m'écouteront et je serais
Le héros de ces haines au Gabon.
Fabulle 06/02/2009
Je m'attarde à la table du déjeuner
J'ai oublié des choses, mes cours de latin
Pour le moment, le car venait
Venait jusqu'à mon arrêt
Main moi, encore en pyjama
Je ne puis l'emprunter, dans le vrai
Choix d'une vie, prendre un car ou pas
Alors l'école, le lycée, j'irai pas
Je ne ferai rien, languir sur mon canapé
Je trouverai des amis peu sympa
Car ils n'arrêteront pas de se taper
Ils se tairont quand je parlerais
Ils ne comprendront rien, mais bon
Ils m'écouteront et je serais
Le héros de ces haines au Gabon.
Fabulle 06/02/2009
mercredi 4 février 2009
Thérapie de groupe
Un animateur m'invite à entrer
Dans une salle au bord de l'étouffement
Un tableau vierge commence à insinuer
Que la journée sera longue, accablement
Le thème : Comment faire des infos sans Nico?
Les journalistes planchent, sujet difficile
Certains émettent des hypothèses : Cocorico
Et si on parlait d'une vie idylle?
La voilà l'idée, parlons du bonheur
Mais l'idée claque, tombe à plat
Quand l'examinateur dit: "On n'a pas inventé l'heure
Pour le bonheur des hommes." Tout raplapla
Le candidat s'incline et s'exclame "C'est impossible,
Il doit bien y avoir un moyen contre l'inadmissible!"
Enfin, la sonnerie retentit, c'est la fin
La remise des copies, peu brillantes au grand dam
Mais la correction s'allonge, l'heure d'avoir faim
J'allume la télé, le président arrive avec ses états d'âme
Fabulle 04/02/2009
Dans une salle au bord de l'étouffement
Un tableau vierge commence à insinuer
Que la journée sera longue, accablement
Le thème : Comment faire des infos sans Nico?
Les journalistes planchent, sujet difficile
Certains émettent des hypothèses : Cocorico
Et si on parlait d'une vie idylle?
La voilà l'idée, parlons du bonheur
Mais l'idée claque, tombe à plat
Quand l'examinateur dit: "On n'a pas inventé l'heure
Pour le bonheur des hommes." Tout raplapla
Le candidat s'incline et s'exclame "C'est impossible,
Il doit bien y avoir un moyen contre l'inadmissible!"
Enfin, la sonnerie retentit, c'est la fin
La remise des copies, peu brillantes au grand dam
Mais la correction s'allonge, l'heure d'avoir faim
J'allume la télé, le président arrive avec ses états d'âme
Fabulle 04/02/2009
Criant de vérité
Je vous ai prouvé que j'avais raison
L'expérience est nette, sans bavure
Pourtant, on jette des tomates sur mes murs
Mon idée décriée dans toutes les maisons
Le peuple n'accepte qu'une vérité
Celle pas trop compliqué
La bêtise reste inexpliquée
Et pourtant, c'est criant de vérité
Voir son projet, sa théorie tombait
Au fond du gouffre, rend amère les oubliettes
Car maintes vérités y ont succombé
Rejetées par la communauté inquiète
Alors, je me bats pour la rétablir
Et l'avis des gens change
Pour cela, il ne me faut faiblir
Avoir pour réussir, la voix des anges
Fabulle 04/02/09
L'expérience est nette, sans bavure
Pourtant, on jette des tomates sur mes murs
Mon idée décriée dans toutes les maisons
Le peuple n'accepte qu'une vérité
Celle pas trop compliqué
La bêtise reste inexpliquée
Et pourtant, c'est criant de vérité
Voir son projet, sa théorie tombait
Au fond du gouffre, rend amère les oubliettes
Car maintes vérités y ont succombé
Rejetées par la communauté inquiète
Alors, je me bats pour la rétablir
Et l'avis des gens change
Pour cela, il ne me faut faiblir
Avoir pour réussir, la voix des anges
Fabulle 04/02/09
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