Des rangées d'immeubles à perte de vue
Me procure un sentiment bizarre
Des personnes obligées d'habiter ces avenues
Qui n'ont pas le charme londonien d'un blizzard
Paris, capitale morne et triste
Ses routes alambiquées et incompréhensibles
Les bouchons sur la grande et dégoûtante piste
Des ballets des voitures aux forcings risibles
Aucun vert dans ce vaste chantier éternel
Un arbre ou une plante sur la Seine
Font une chanson aux modernes ménestrels
Et les acteurs forcés d'abattre les rideaux sur scène
Voilà le dernier monde qui arrive
Frappe à grands coups sur l'ancienne porte
Peu importe de choisir d'habiter telle rive
Pour moi, les beautés parisiennes sont mortes
Fabulle 21 juillet 2008
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