Ce n'est pas que la nuit me fait peur
C'est qu'elle suppose que l'on sache où l'on va
On ne peut pas errer sans à la fin un refuge
On ne peut pas s'arrêter sans le rallier enfin
Car tout se ferme, même les coeurs
Et les yeux méfiants regardent par terre
Les poètes espèrent, mais restent ailleurs
A maudire et médire les hommes grégaires
Fabulle 20/08/2016
lundi 22 août 2016
A la guerre, après Apollinaire
Je suis à la guerre comme un autre
Sauf qu'on dit ici que ce sera la dernière
Et je pense à toi, restée loin derrière
Quand je vais à l’assaut et qu'un obus saute
On attend qu'ils lancent leurs grosses bombes
On sait qu'ils le feront, et que plus rien
Ne sera, que la Terre sera une immense catacombe
Et plus personne ne parlera de Raphaëlle et Fabien
Voilà comment se finissent les histoires d'amour
Dans la boue, les cris et l'effroi en plein jour
L'humanité mourra, et ainsi bon débarras
Fabulle 20/08/2016
Sauf qu'on dit ici que ce sera la dernière
Et je pense à toi, restée loin derrière
Quand je vais à l’assaut et qu'un obus saute
On attend qu'ils lancent leurs grosses bombes
On sait qu'ils le feront, et que plus rien
Ne sera, que la Terre sera une immense catacombe
Et plus personne ne parlera de Raphaëlle et Fabien
Voilà comment se finissent les histoires d'amour
Dans la boue, les cris et l'effroi en plein jour
L'humanité mourra, et ainsi bon débarras
Fabulle 20/08/2016
Les menhirs
Je supporte de moins en moins ces samedis soirs
Seul à passer dans le noir
Et veiller jusqu'à tard sans pouvoir
Fermer les yeux et continuer à croire
Je m'enferme dans ma solitude qui m'est propre
Et je pense à Picasso, ses mots philanthropes
Qui sommeille en moi, en artiste damné
Pour ne pouvoir survivre à l'éternité
Vers qui donc me tourner?
Je suis trop usé par mon insociabilité
Et mon manque de gestes attentionné
Il ne reste que l'hypothétique
Et les fils directeurs de l'avenir
Pour tomber dans le fantastique
Et écrire l'au-delà et mes menhirs
Fabulle 20/08/2016
Seul à passer dans le noir
Et veiller jusqu'à tard sans pouvoir
Fermer les yeux et continuer à croire
Je m'enferme dans ma solitude qui m'est propre
Et je pense à Picasso, ses mots philanthropes
Qui sommeille en moi, en artiste damné
Pour ne pouvoir survivre à l'éternité
Vers qui donc me tourner?
Je suis trop usé par mon insociabilité
Et mon manque de gestes attentionné
Il ne reste que l'hypothétique
Et les fils directeurs de l'avenir
Pour tomber dans le fantastique
Et écrire l'au-delà et mes menhirs
Fabulle 20/08/2016
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