Un parterre de fleurs m'étrangle
J'arrive les yeux embués
Aux bars qui font l'angle
Et où tant ont été tués
Le silence est profond
Devant le bar du Carillon
Je vois l'impact des balles
Et ces gens qui s'écroulent
Se réfugient dans la salle
Et mes larmes coulent
J'avance dans le quartier
Ne m'avouant mes pensées
Et j'arrive devant le charnier
Au Bataclan, cela s'est passé
Je n'ai pu aller plus loin
J'avais commencé à République
Pour me panser, prendre soin
Et voir la foule dans les rues obliques
Se recueillir, nous aimer
Comme on ne l'aura fait jamais
Fabulle 18/11/2015
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire