Et c'est sur une savane que je me suis retrouvé
Les zèbres m'entouraient, ils se rafraichissaient
Et l'avenir dépendrait de ce qu'ils buvaient
De l'eau pollué, trouble, puante, macérée
On en avait mis là par inadvertance
Par nos activités de croissance effrénée
Dire que cette eau est ma survivance
Et qu'elle était pure quand je suis né
Alors, mourant de soif, je chasse les zèbres
M'approprie un peu d'eau qui me donne envie de vomir
Je ne sais pas si j'y surmonterais les ténèbres
Quand je me pose sur la roche pour dormir
Et des rêves pas frais, je me vidai
Le jour se levai, et mes yeux ne s'ouvraient
Les animaux commençaient à me taillader
Mes illusions faisaient de plus en plus vraies
Fabulle 06/07/2015
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