mercredi 24 septembre 2014

Ma mer

Je ne pouvais pas revenir en Manche sans la revoir
Sans sentir la brise sur mon visage, les embruns salés
Sans que l'écume mouille mes pieds, se mouvoir
Dans l'océan sans limites, avant de rentrer au palais

Les montagnes paraissent petites devant l'immensité
Le doux bruit du reflux, de cette force marine
Je me recharge en aventure, en dangerosité
En marins prêt à l'affronter, à courir dans la bruine

Ici, on peut crier sans être entendu
On peut régler du monde, son étendue
On peut vivre et mourir dans l'instant
C'est à cela qu'on peut vaincre le temps

Je prends le large une dernière fois, quitte le phare
Plus aucune guide ne m'aidera, il reste moi
A nous deux, Poséidon, je te laisse de l'avance, pars
Je te rejoins dans une prochaine vague d'émoi

Fabulle 05/09/2014

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