Il faut dire que je n'ai jamais
Oh jamais, autant pris le train
Et donc, la grève, subie comme jamais
Ai vécu de plein fouet, le pétrin
Preuve de la crise, j'écris sur post-it
Manque de place, comme dans le TGV que je prends
Obligé de parler anglais avec mon voisin, isn't-it?
A la SNCF, seuls les retards restent grands
Sachez que trois trains sur trois annulé
Le poète commence à s'énerver
Heureusement que par un Asiatique adulé
Mon œuvre fut, pour ce voyage sauvée
Alors, en fin de conte, sincèrement, merci
Je n'aurais jamais sinon autant traîner
Dans ces endroits tels que là et ici
Où mon poète fait figure de nouvel ainé
Fabulle 20/06/2014
mercredi 25 juin 2014
mercredi 18 juin 2014
Laissez-moi là
J'ai lu tellement d'histoires d'amour
Des sordides aux magnifiques, des uniques
A la commune, que je ne sais pas un jour
Comment construire la mienne idyllique
Je me dis que pas un traître mot est vrai
Qu'il doit s'agir de lubies de romancier
Mais comment je fais pour confronter la réalité
Si de la fiction à ma vie, je ne sais différencier
Je vis dans un brouillard qui me parait clair
J'ai imaginé tellement, au-delà du possible
Dans des endroits que les probas me refuseraient à plaire
Mais même les sciences me trouvent risible!
La seule voie que je me suis tracée tient ici
Dans les mots, ceux que je dis quand je suis moi
Quand je ne suis l'homme complexé de piètres soucis
Mais cet homme là, prêt à vivre le plus grand émoi
Fabulle 11/06/2014
Des sordides aux magnifiques, des uniques
A la commune, que je ne sais pas un jour
Comment construire la mienne idyllique
Je me dis que pas un traître mot est vrai
Qu'il doit s'agir de lubies de romancier
Mais comment je fais pour confronter la réalité
Si de la fiction à ma vie, je ne sais différencier
Je vis dans un brouillard qui me parait clair
J'ai imaginé tellement, au-delà du possible
Dans des endroits que les probas me refuseraient à plaire
Mais même les sciences me trouvent risible!
La seule voie que je me suis tracée tient ici
Dans les mots, ceux que je dis quand je suis moi
Quand je ne suis l'homme complexé de piètres soucis
Mais cet homme là, prêt à vivre le plus grand émoi
Fabulle 11/06/2014
dimanche 8 juin 2014
Les mots pleurent
Est-ce la chaleur qui me fait pleurer?
L'ultime transpiration d'un être déshydraté
Ou bien mes poèmes que je relis déluré
Et qui me font frisonner en cette douce nuit d'été
Sont-ce les souvenirs qui remontent à la surface
Ou bien les personnes citées qui me mettent ainsi?
Ceux qui content finalement humidifient ma face
Me donnent envie de sortir dans la nuit, revenir transi
La relecture arrêtée, les larmes séchées, reste le vide
Celui qui se remplit des futilités de tous les jours
On aurait voulu jouer son Indiana intrépide
Pour raconter après son histoire aux barons de la tour
Mais ma vie se résume dans ces mots, n'ose pas
Tu pourrais ainsi avancer la date de ton trépas
Écris bien gentiment dans ton coin, embête personne
Et laisse dans ta tête ces mots qui résonnent
Fabulle 08/06/2014
L'ultime transpiration d'un être déshydraté
Ou bien mes poèmes que je relis déluré
Et qui me font frisonner en cette douce nuit d'été
Sont-ce les souvenirs qui remontent à la surface
Ou bien les personnes citées qui me mettent ainsi?
Ceux qui content finalement humidifient ma face
Me donnent envie de sortir dans la nuit, revenir transi
La relecture arrêtée, les larmes séchées, reste le vide
Celui qui se remplit des futilités de tous les jours
On aurait voulu jouer son Indiana intrépide
Pour raconter après son histoire aux barons de la tour
Mais ma vie se résume dans ces mots, n'ose pas
Tu pourrais ainsi avancer la date de ton trépas
Écris bien gentiment dans ton coin, embête personne
Et laisse dans ta tête ces mots qui résonnent
Fabulle 08/06/2014
Le secret de Pieter Molyn
Pieter dessine son dernier dessin, laisse son secret
Dans l'espoir que quelqu'un le déchiffrera, le comprendra
Je regarde ce dessin, et vois cet Erreor discret
Dans les traits d'un feuillage, me voilà dans les draps
A tout prix, ce savoir doit être préservé, je laisse la clé
1637, la clé est dans la date, et le cavalier sonne déjà
Je reste fasciné devant ce croquis, me sens encerclé
Par ces caméras me surveillant, et Molyn, c'est bien ça?
Il défonce la porte, juste le temps de mettre ça dans une pochette
L'histoire le protégera tandis qu'il enfonce son épée dans moi
Mais qu'a-t-il voulu dire, pourquoi cette date en oubliette
Quid du jour, est-ce que ça a de l'importance, le mois?
Le sang coule de mon ventre, je serai donc en dernier ceci
Mes entrailles se carapatant, et une douleur ne s'arrêtant
Bon je laisse tomber, son secret est bien gardé ici
Et Pieter Molyn aura pour son secret, d'autres prétendants
Fabulle 08/06/2014
Dans l'espoir que quelqu'un le déchiffrera, le comprendra
Je regarde ce dessin, et vois cet Erreor discret
Dans les traits d'un feuillage, me voilà dans les draps
A tout prix, ce savoir doit être préservé, je laisse la clé
1637, la clé est dans la date, et le cavalier sonne déjà
Je reste fasciné devant ce croquis, me sens encerclé
Par ces caméras me surveillant, et Molyn, c'est bien ça?
Il défonce la porte, juste le temps de mettre ça dans une pochette
L'histoire le protégera tandis qu'il enfonce son épée dans moi
Mais qu'a-t-il voulu dire, pourquoi cette date en oubliette
Quid du jour, est-ce que ça a de l'importance, le mois?
Le sang coule de mon ventre, je serai donc en dernier ceci
Mes entrailles se carapatant, et une douleur ne s'arrêtant
Bon je laisse tomber, son secret est bien gardé ici
Et Pieter Molyn aura pour son secret, d'autres prétendants
Fabulle 08/06/2014
Rembrandt et moi
Il n'y avait personne dans la salle, seulement Rembrandt
J'entre timidement, seul un garde du coin me surveillait
Et je faisais face à la bête, un vieil autoportrait
Qui uniquement pour moi, me contempler béatement
Je cherchais dans les coins sombres des secrets
Une interprétation possible, je me disais tout bas
Entre génies, on doit se comprendre, voir au-delà
C'était un test, Rembrandt me soumettait à ses décrets
Pendant dix minutes, je l'ai observé, me rapprochant
M'éloignant pour avoir une meilleure vue d'ensemble
J'ai voulu coller un œil contre le mur, mais je tremble
A l'amende du garde de musée si je faisais rien que semblant
Alors je me suis tu, et je l'ai laissé parler
J'ai entendu ses histoires de visiteurs bruyants
Souvent distraits, parfois grossier, mais jamais au demeurant
Il ne me parla de lui, il pensait qu'il n'avait pas sa place dans ce palais
Fabulle 08/06/2014
J'entre timidement, seul un garde du coin me surveillait
Et je faisais face à la bête, un vieil autoportrait
Qui uniquement pour moi, me contempler béatement
Je cherchais dans les coins sombres des secrets
Une interprétation possible, je me disais tout bas
Entre génies, on doit se comprendre, voir au-delà
C'était un test, Rembrandt me soumettait à ses décrets
Pendant dix minutes, je l'ai observé, me rapprochant
M'éloignant pour avoir une meilleure vue d'ensemble
J'ai voulu coller un œil contre le mur, mais je tremble
A l'amende du garde de musée si je faisais rien que semblant
Alors je me suis tu, et je l'ai laissé parler
J'ai entendu ses histoires de visiteurs bruyants
Souvent distraits, parfois grossier, mais jamais au demeurant
Il ne me parla de lui, il pensait qu'il n'avait pas sa place dans ce palais
Fabulle 08/06/2014
samedi 7 juin 2014
Des missions
Aujourd'hui, tout le monde marche aux missions
Aux objectifs, aux prévisions du deuxième tiers
Toutes ces contraintes qui nous poussent à la démission
Comme écoper un bateau fait en pierre
Or on est en droit de se demander qui nous les imposent
Ces taches arbitraires pour satisfaire autrui
A quoi cela sert? En quoi je ne m'interpose
Et pourquoi, ça, c'est vrai, je travaille pour lui?
Au nom de la fraternité? Et où est ma liberté?
Car entre le chef et vous, y a-t-il égalité?
Je ne fais que demander, rassurez-vous!
Sauf si vous êtes le chef, cela vous inquiète
Vous avez bien survécu, sauvé votre tête
Alors ne vous en faîtes pas, car elle continue la fête
Fabulle 01/06/2014
Aux objectifs, aux prévisions du deuxième tiers
Toutes ces contraintes qui nous poussent à la démission
Comme écoper un bateau fait en pierre
Or on est en droit de se demander qui nous les imposent
Ces taches arbitraires pour satisfaire autrui
A quoi cela sert? En quoi je ne m'interpose
Et pourquoi, ça, c'est vrai, je travaille pour lui?
Au nom de la fraternité? Et où est ma liberté?
Car entre le chef et vous, y a-t-il égalité?
Je ne fais que demander, rassurez-vous!
Sauf si vous êtes le chef, cela vous inquiète
Vous avez bien survécu, sauvé votre tête
Alors ne vous en faîtes pas, car elle continue la fête
Fabulle 01/06/2014
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