Mon ego n'arrête pas de me suivre en ces temps
Il me chasse comme Hercule et sa biche d'airain
Je me compare aux plus grands, aux gens, à Satan
Je me fantasme moi-même sur le creux de mes reins
Il m'arrive aussi de faire du lèche-vitrine pour me voir
Dédaignant les vêtements qui sont indignes de moi
Il m'arrive également mon avenir d'entrevoir
A consistance de Narcisse, rivière et grand émoi
Et quand il m'arrive de rencontrer une personne
Je suis dépourvue ne connaissant la taille de son égo
Car s'il y en a un plus gros que moi, ça m'étonne
Et je le considère comme moi, les autres s'en vont de go
C'est ainsi que dans cette société, on se sent mal à l'aise
Car il est prouvé que l'on n'arrive jamais à cohabiter
Entre corps et esprit, mouvance et humeur, on se blesse
Et on se déteste à défaut de s'aimer, on ira s'imiter
Fabulle 18/02/2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire