Je ne suis pas ce que je m'habille
Et je refuse qu'on m'associe à mes vêtements
Ou à l'homme que j'ai l'air d'être en ville
Ce serait une réception mondaine donc je ne mens?
Mais c'est faux, mes vêtements mentent pour moi
Comme pour nous tous, et si vous aimez la mode
Alors, je vous en prie, interrogez ma chemise, l'émoi
Qui en ressortira sera certainement meilleur que mon I-Pod
Qui lui pour le coup, manque cruellement de répartie
Et si vous êtes à court d'inspiration, questionnez-moi
Peut-être je vous répondrai en poète, en homme gentil
Et vous regarderai dans les yeux pour connaître qui je vois
Et l'apparence me paraîtra comme la carapace
Dont un homme s'est servi, pour déguerpir les paparazzis
Avides de vie, d'histoire sanguinaires, ces rapaces
Dictent aujourd'hui nos vies, "Achète une Maserati"
Ou "Habille-toi en Dior car il n'y a que ça de vrai"
Alors, je me lève contre tout ça, dénudez-vous
Et soyez-vous!
Fabulle 17/10/2013
vendredi 18 octobre 2013
jeudi 17 octobre 2013
Dans l'ombre
Ils se cachent dans l'ombre, dans les reflets
Et quand vous vous retournez subitement
Ils s'empressent de disparaître sans délai
Pour ne pas qu'on les voient pleurer simplement
Ce sont des gens qui ont encore la dignité
De ne pas montrer ce qu'ils sont devenus
Et c'est peut-être la plus belle humanité
De ne pas voir la mort en face comme convenu
Mais il y a des moments où la mort vous rattrape
Quand à la télé, passe un documentaire sur Serrault
Je vois mon papy, ce clown qui s'échappe
Pour rire, vivre et devenir mon héros
Et voilà que je pleure au final, les larmes
Tombent tels des jours qui s'égrainent
Les ombres murmurent, c'est l'unique vacarme
De l'après et de ceux qui ont un jour quitté la scène
Fabulle 16/10/2013
Et quand vous vous retournez subitement
Ils s'empressent de disparaître sans délai
Pour ne pas qu'on les voient pleurer simplement
Ce sont des gens qui ont encore la dignité
De ne pas montrer ce qu'ils sont devenus
Et c'est peut-être la plus belle humanité
De ne pas voir la mort en face comme convenu
Mais il y a des moments où la mort vous rattrape
Quand à la télé, passe un documentaire sur Serrault
Je vois mon papy, ce clown qui s'échappe
Pour rire, vivre et devenir mon héros
Et voilà que je pleure au final, les larmes
Tombent tels des jours qui s'égrainent
Les ombres murmurent, c'est l'unique vacarme
De l'après et de ceux qui ont un jour quitté la scène
Fabulle 16/10/2013
samedi 12 octobre 2013
Fête des sciences
Aujourd'hui, il pleut, mais avez-vous remarqué
Que souvent, je commence mes poèmes par le temps
[qu'il fait?
Comme si j'étais du temps, le Jean-Michel Larqué
Ou obnubilé face aux conversations de café
Bien sûr, il y aurait d'autres tas de raisons
Que mon cœur connaîtrait, mais pas mon cerveau enchanté
Peut-être est-ce un hommage? Mais à quelle saison?
Vivaldi les a composé, mais Louis Bodin me les a chanté
Et comme j'ai froid et pas de cheminée, je resterai
Chez moi, en cette fête de la science programmée
Car pour moi, cette fête est chaque jour que Dieu fait
La science, c'est nos vies, je peux le déclamer
Car on l'utilise tellement chaque jour qu'on l'oublie
Mais, juré, je ne risque pas de le faire, que ce soit
L'été, l'hiver, je glorifierai le Dieu Science sur mon lit
Avec mon ordi, ma télé, et mes médicaments, ça va de soi
Fabulle 12/10/2013
Que souvent, je commence mes poèmes par le temps
[qu'il fait?
Comme si j'étais du temps, le Jean-Michel Larqué
Ou obnubilé face aux conversations de café
Bien sûr, il y aurait d'autres tas de raisons
Que mon cœur connaîtrait, mais pas mon cerveau enchanté
Peut-être est-ce un hommage? Mais à quelle saison?
Vivaldi les a composé, mais Louis Bodin me les a chanté
Et comme j'ai froid et pas de cheminée, je resterai
Chez moi, en cette fête de la science programmée
Car pour moi, cette fête est chaque jour que Dieu fait
La science, c'est nos vies, je peux le déclamer
Car on l'utilise tellement chaque jour qu'on l'oublie
Mais, juré, je ne risque pas de le faire, que ce soit
L'été, l'hiver, je glorifierai le Dieu Science sur mon lit
Avec mon ordi, ma télé, et mes médicaments, ça va de soi
Fabulle 12/10/2013
samedi 5 octobre 2013
Agora's phobie
Que faire, sortir? Le temps est gris sur les toits
Et ce n'est pas l'envie qui me manque, mais l'avenir
Est soumis à ce ciel, l'agoraphobie a ses lois
Et la météo en fait partie, alors sans me mentir
Je reste chez moi, j'enfile une écharpe tout de même
Le froid pourrait s'emparer de moi, même à la maison
Et je prends le premier stylo venu, des mots, je sème
Sur ce qu'il peut bien se passer dehors en cette saison
J'imagine car le ciel ne veut pas me laisser sortir
Et je me mets à rêver, à m'imaginer braver l'interdit
Oui, je pourrais sortir, même sous la pluie, sentir
Sur moi, les gouttes s'évanouir, et voir ce qui se dit
Quand la ville est plongée dans l'orage, la tempête
Dont elle n'est pas sûr d'en sortir, mais je suis là
Pour vérifier que tout va bien, qu'on a encore nos têtes
Et que l'humanité, toujours vers la lumière, avancera
Fabulle 05/10/2013
Et ce n'est pas l'envie qui me manque, mais l'avenir
Est soumis à ce ciel, l'agoraphobie a ses lois
Et la météo en fait partie, alors sans me mentir
Je reste chez moi, j'enfile une écharpe tout de même
Le froid pourrait s'emparer de moi, même à la maison
Et je prends le premier stylo venu, des mots, je sème
Sur ce qu'il peut bien se passer dehors en cette saison
J'imagine car le ciel ne veut pas me laisser sortir
Et je me mets à rêver, à m'imaginer braver l'interdit
Oui, je pourrais sortir, même sous la pluie, sentir
Sur moi, les gouttes s'évanouir, et voir ce qui se dit
Quand la ville est plongée dans l'orage, la tempête
Dont elle n'est pas sûr d'en sortir, mais je suis là
Pour vérifier que tout va bien, qu'on a encore nos têtes
Et que l'humanité, toujours vers la lumière, avancera
Fabulle 05/10/2013
mercredi 2 octobre 2013
Les héros de série
Dealers cancéreux, naufragés effrayés, voyageur du temps
J'admire tous ces êtres, mais ils ne valent pas
Ceux qui le midi, mangent vite leur repas
Et repartent travailler pour nourrir ses enfants
Ses mères dépressives à force de trimer
Elles devraient avoir le droit de s'arrêter
Prendre le temps de rêver au lieu de s'endetter
Et de se morfondre devant les dessins animés
Seule échappatoire, les séries télés
Que TF1 diffuse gracieusement, ils sont beaux
Ils ont une belle vie, la gloire, des idéaux
Et il n'ont pas d'enfants à surveiller
Alors, si seulement ils pouvaient être reconnaissants
Dire merci à ces téléspectatrices frustrées
Que leurs stars leur offrent un regard à leur entrée
Car ce sont elles qui font leurs succès insolents
Fabulle 02/10/2010
J'admire tous ces êtres, mais ils ne valent pas
Ceux qui le midi, mangent vite leur repas
Et repartent travailler pour nourrir ses enfants
Ses mères dépressives à force de trimer
Elles devraient avoir le droit de s'arrêter
Prendre le temps de rêver au lieu de s'endetter
Et de se morfondre devant les dessins animés
Seule échappatoire, les séries télés
Que TF1 diffuse gracieusement, ils sont beaux
Ils ont une belle vie, la gloire, des idéaux
Et il n'ont pas d'enfants à surveiller
Alors, si seulement ils pouvaient être reconnaissants
Dire merci à ces téléspectatrices frustrées
Que leurs stars leur offrent un regard à leur entrée
Car ce sont elles qui font leurs succès insolents
Fabulle 02/10/2010
mardi 1 octobre 2013
Vis à vis
Une télé allumée, des gens se disputant
Une vie ratée, mais aussi des enfants riants
Une rue désertée par les turpitudes de la nuit
Et moi songeant à l'homme, à ce qu'il nuit
Le lampadaire s'éteint, je n'aurai pas besoin
De fermer ce soir le volet, ils pourront me voir
S'extasier, rigoler, m'observer avec soin
Je les vois de toute façon, je ne vais les croire
Une voiture passée à propos, faisant le tour des maisons
Peut-être était-elle venue pour me surveiller
Ou simplement se perdre dans les lacets des veillées
Où les poètes se regardant, sans aucune raison
Et debout, au milieu de ma chambre, je crie
Car ils ne pourront entendre ce que je dis
Je fais partie de leur vie, j'écris
Sur eux, leurs futurs entre mes doigts, je prédis
Fabulle 29/09/2013
Une vie ratée, mais aussi des enfants riants
Une rue désertée par les turpitudes de la nuit
Et moi songeant à l'homme, à ce qu'il nuit
Le lampadaire s'éteint, je n'aurai pas besoin
De fermer ce soir le volet, ils pourront me voir
S'extasier, rigoler, m'observer avec soin
Je les vois de toute façon, je ne vais les croire
Une voiture passée à propos, faisant le tour des maisons
Peut-être était-elle venue pour me surveiller
Ou simplement se perdre dans les lacets des veillées
Où les poètes se regardant, sans aucune raison
Et debout, au milieu de ma chambre, je crie
Car ils ne pourront entendre ce que je dis
Je fais partie de leur vie, j'écris
Sur eux, leurs futurs entre mes doigts, je prédis
Fabulle 29/09/2013
Amazonie
Un cri, j'ai entendu un cri, c'était par là
Mais non, tu dois délirer, mon pauvre Fabien
Faut pas s'étonner, après quinze jours passés là
Sous le soleil brûlant, dans le désert amazonien
Avancer, je dois avancer, n'avoir que ce mot
Qui se répète à l'infini dans mon esprit
Ne pense à rien, avance, direction Tomano
Cent trente kilomètres comme tu l'as appris
Pourquoi ai-je atterri là, avoir sauté en parachute
L'avion s’écrasait, j'aurais dû me laisser tuer
Mais non, je me suis élancé pour trouver une hutte
Et Tomano est venu à moi, un panneau indiqué
La direction de ce village, Tomano, me voilà
Préparez ma tante! J'en veux une avec parquet!
Fabulle
Mais non, tu dois délirer, mon pauvre Fabien
Faut pas s'étonner, après quinze jours passés là
Sous le soleil brûlant, dans le désert amazonien
Avancer, je dois avancer, n'avoir que ce mot
Qui se répète à l'infini dans mon esprit
Ne pense à rien, avance, direction Tomano
Cent trente kilomètres comme tu l'as appris
Pourquoi ai-je atterri là, avoir sauté en parachute
L'avion s’écrasait, j'aurais dû me laisser tuer
Mais non, je me suis élancé pour trouver une hutte
Et Tomano est venu à moi, un panneau indiqué
La direction de ce village, Tomano, me voilà
Préparez ma tante! J'en veux une avec parquet!
Fabulle
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