Trop de bruits filaient à côté de moi
Je n'entendais plus rien, n'écoutais plus
Depuis longtemps, et l'homme, ce solitaire roi
S'isole toujours plus, se perd dans la cohue
Alors je cherchais un moyen de mettre un terme
A toute cette cacophonie qui m'entoure
A prendre le temps d'écouter, sentir l'épiderme
Frisonner au discours d'un poème d'amour
Et j'ai trouvé cette méthode: le tabou
Qu'il faut aborder pour que le silence se fasse
Car l'homme, pas encore prêt, de colère bout
Face aux sujets qu'on n'aborde pas, qui passe
Comme faux semblants. Et un jour, marre
De tous ces sons qui m'assaillaient, vêtu
De ce brin de poésie, inventant ce nouvel art
J'employai le mot "mort", et la société se tut
Fabulle 14/11/2012
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