Le temps d'un instant, une bibliothèque égarée
Dans le temps, la vie, ou d'étudiants, je me trouve
Dans l'irréalité, lire les plus grands, me marrer
Devant le sacré, faire semblant d'étudier, j'ouvre
Ma séance d'imposture, je voulais voir si feindre
La faculté était possible, on me croit littéraire
Ai-je trompé mon monde, rien n'empêche de geindre
Dans des rayons désertés, à cela, mon coeur se serre
Car on peut être poète, je me nomme comme ceci
Mais sans connaître les autres, qu'advient-il de la poésie
Elle n'avancera, ni ne reculera, le poète indécis
S'essaiera à ce qui a été fait, voilà l'amnésie
De ce peuple qui oublie qu'on doit évoluer
C'est dans l'ordre des choses, et donc de me cacher
Moi, le scientifique de service, dans une vie diluée
De recherches poétiques, de mots mille fois mâchés
Fabulle 14/09/2012
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