vendredi 29 avril 2011

Pris à partie

En l'honneur de l'amour, et comme on empêche
Tout homme de critiquer ce mariage
Le poète rentre dans les mondanités sèches
Des hommes, serre des mains d'un autre âge

J'ai toute la cour devant moi, je ne chante pas
J'écris, je croque ce mariage historique
Appelé à tort "du siècle", le mien n'a pas
Encore eu lieu, oui, c'est un peu cynique

Mais à travers les caméras, le poète se distingue
Car une idée germe dans son esprit
Pas de sainteté, mais l'amour bilingue
Pour lequel je suis au service m'a pris

A partie, Fabulle, il faut révolutionner l'amour!
Mais comment? Westminster en émoi, de plus beau
Que voudrais-tu que je te crée? Et de ce jour
Longtemps après, je m'en rappelle, et de Rimbaud

A Apollinaire, j'ai parcouru les pages
Pour retrouver le secret perdu de la passion
La tragédie et trahison, l'amour de passage
L'amour qui présage, pour trouver ma raison

Fabulle 29/04/2011

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