Un couloir de deux mètres de large
Voilà l'évolution dans le bâtiment
C'était l'époque où on faisait du pompant
Au bord de mer et en dépit de toute marge
Sécuritaire et volumique, je tends
Vainement mon envergure d'albatros
Force que sans ongles qui ont poussé longtemps
Jamais, je ne toucherais les murs de mes os
J'ai essayé de m'allonger, la transversale
Une chaîne humaine, impossible de relier
Les deux bouts de ce fossé abyssal
Qui sépare deux appartements face aux Minquiers
Alors résider ici n'a pas l'avantage
De pouvoir tendre la main à son voisin
D'ailleurs inexistant, aucun passage
N'atteste la présence d'un quelconque Malouin
Fabulle 12/11/2010
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