samedi 23 octobre 2010

Marche-t-on encore?

On s'émerveille de rien quand on vit
Quand on se demande si cette main m'appartient
Si les gens qui sont devant moi, dévient
Leurs routes pour moi, s'ils sont parmi les miens

Et cette curiosité, je l'ai eu en marchant
En faisant ce premier pas aérien
Cet équilibre si difficile à trouver, cet élan
Inespéré pour lequel on se dit, plus rien

Désormais ne pourra m'arrêter, je sais marcher
J'ai un an, j'ai des ailes dont le vent
N'arrive pourtant pas à faire battre, j'étanchais
Alors cette frustration en m'envolant

Dans les couloirs sinueux des maisons
Dans lesquels ma vie se déroulait, déjà
A un an, j'étais le poète des nourrissons
Le poète que je suis, l'envoûteur des maharadjahs

Fabulle 22/10/2010 -9

Aucun commentaire: