On s'émerveille de rien quand on vit
Quand on se demande si cette main m'appartient
Si les gens qui sont devant moi, dévient
Leurs routes pour moi, s'ils sont parmi les miens
Et cette curiosité, je l'ai eu en marchant
En faisant ce premier pas aérien
Cet équilibre si difficile à trouver, cet élan
Inespéré pour lequel on se dit, plus rien
Désormais ne pourra m'arrêter, je sais marcher
J'ai un an, j'ai des ailes dont le vent
N'arrive pourtant pas à faire battre, j'étanchais
Alors cette frustration en m'envolant
Dans les couloirs sinueux des maisons
Dans lesquels ma vie se déroulait, déjà
A un an, j'étais le poète des nourrissons
Le poète que je suis, l'envoûteur des maharadjahs
Fabulle 22/10/2010 -9
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