La pluie martelait les carreaux
Comme dans un vieux film d'Ozu
Même si aucun film de cet héraut
Je n'ai vu, je me sens saoul
Saoul de l'étreinte de la pluie passagère
Et de la poésie japonaise, esquisse
Qui m'est inabordable et chère
Sur une plage de sable lisse
Sable trempé par les traces de pieds
Des pêcheurs téméraires de la Manche
Qui en ce mois d'août, leur sied
De marcher dans le vent d'une planche
Alors même s'ils ont bravé les éléments
Les dieux maritimes et les engoulevents
De la Hague où le temps ne ment
Seul le poète crie dans le vent
Fabulle 04/08/2010
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