La grande coque échouée sur le sable
Mes rêves dérivant sur l'azur
Toute une vie racontée dans une fable
Marine au couchant, réglant l'allure
Sur celle de la brise mouvante, sanglante
Des fois, le pont submergé, j'arrivais
Au port pour me protéger des déferlantes
Et alors, je composais, je rêvais
Mais l'appel de la mer, l'immensité
M'arrachait à la terre pour repartir
Vers de galopantes contrées, d'imprenables cités
Aller conquérir l'horizon, enfin aboutir
A l'ultime chanson détournant l'avenir
Bise alpine, typhon coréen, maelström norvégien
On se demandait toujours si on allait revenir
Sur terre ou mourir là avec ce bonnet phrygien
Fabulle 18/05/2010
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