samedi 17 novembre 2007

Une lettre enlevée

Cher T.S.F

Notre monde meurt comme un feu. Tel les personnes qui luttent en l'espoir d'un monde meilleur. Nous ne réussiront point. Mon univers s'écroule comme une forteresse qui tombe sous le joug de l'ennemi. Les murs tombent , les pièces choient. Il me semble ne plus tenir cette vie difficile. Cette existence est pénible et bref. Je suis fort d'esprit, même si mon corps ne suit plus. Dîtes, ne sentez vous guère le souffle de destruction qui sillonne notre bonne vieille Terre ? Moi, si. L'enfer n'est plus loin, c'est fini. Tous les mots n'ont plus de sens. Les ondes qui sortent de cette bouche qui n'est plus mienne sont incompréhensible. Mes devoirs, je ne les respecte plus. Personne ne les respectent. Qu'est ce que les droits et les devoirs ? Hier, ils furent expliqués et respectés. Imbéciles lois qui pourriront sous les décombres de notre cité. Cette fin du monde où il ne reste rien de ce peuple empirique. Le pouvoir semble être le mot d'ordre de cette société. Oui, je cris, je hurle vers cette mort. Ce qu'il me reste en temps, je l'utilise. J'écris ce que nous ressentons. Ils ont supprimés cette première lettre de ces vingt-six. Plus de début, plus de présent. Il ne nous reste plus qu'un futur : des morts.

F.bulle seize novembre deux mil sept

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